La Danse De L'Amour (terminé)

Chapitre 48

Eh ouais je suis au taquet en ce moment :D ! Alors j'en profite pour vous faire par de mon inspiration débordante en espérant quand vous aimerez :) !
Bonne lecture <3 !

PHOTO : toujours Charlie Matthews. Ce mec est juste *_______* !!! Je meurs !

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Après avoir fait une scène dans l'espèce de fastfood pour savoir qui allait payer, j'ai finalement laissé tomber. Par prétexte qu'il était celui à m'avoir invité, Maël a insisté -enfin le mot est faible- pour régler le vendeur. Nous avons ensuite pris nos paquets et sommes partis nous asseoir sur un banc géant encerclant la fontaine principale de la ville. L'eau qui coule apporte une fraicheur particulièrement agréable par cette journée où la chaleur est étouffante. Rajouté à cela que Maël est à mes côtés, si j'arrive à tenir la journée sans finir à l'hôpital on pourra officiellement me récompenser.

Je défaits mon hamburger de son emballage. Cette chose à l'air succulente ! Je croque un bond coup dedans sous l'air amusé de Maël alors que je me mets de la sauce partout. Son rire s'amplifie alors que je le fusille du regard. J'aime tellement l'entendre rigoler... c'est agréable et à la fois apaisant. A son tour, il prend une bouchée.

« C'est délicieux ! » s'exclama-t-il. « Pour une fois que Pauline est de bon conseil. »

« Tu es vraiment insupportable ! » grognai-je, même si je dois avouer qu'il a raison.

« Je t'avais prévenu. » il hausse les épaules d'une façon adorable. « Tu es toujours sûre de vouloir participer à cette émission nian-nian ? »

Nos regards se croisent. Comment pourrais-je dire ''non'' à cette proposition ? Passer tout ce temps en sa compagnie, faire ce que j'aime avec la personne que j'aime. Oui, je suis certaine de vouloir y aller. Le seul problème est que je ne suis pas encore majeur et que mes parents ne sont pas de mon avis...

« Évidemment ! » répondis-je d'un air assuré.

« Dis plutôt que tu ne peux plus te passer de moi. » souffla-t-il à mon oreille, si bien que je me sens virer au rouge.

Une petite mamie nous observe depuis un banc de l'autre côté de la rue. Que croit-elle ? Que Maël va m'agresser ? A en juger sa tête, je pense que c'est le cas. Si il arrêtait un peu de me regarder avec ce regard de psychopathe pervers aussi !

« Ce... ce n'est pas ça ! » bafouillai-je la bouche pleine.

« Ce n'est pas bien de mentir Roséanne. » il ose me faire un clin d'oeil.

Sans hésitation je lui envoie un coup de pied dans le tibias. Je ne sais absolument pas si cela lui a fait mal, mais j'ai mis toute ma force afin que ça soit le cas.

« Ne m'appelle pas comme ça ! » je marque une pause. « Sinon je t'appelle mon petit poussin. » me moquai-je en me rappelant de la fois où sa mère l'avait appelé comme ça sans savoir que je me trouvais chez eux.

« N'ose même pas ! »

« Mon poussin ! » chantonnai-je, ne pouvant retenir mon rire.

« Put*in je crois que je vais tuer ma mère ! » grogna-t-il, accentuant mon rire.

Depuis longtemps je n'avais pas autant ri. J'essaies de prendre une nouvelle bouchée de mon hamburger mais je ris trop pour pouvoir y arriver.

« Arrête de te foutre de ma gueule... » il semble si désespéré que j'en ai presque de la peine.

Soudain, je sens ses lèvres déposer un baisé contre mon cou. Mes yeux s'écarquillent comme jamais et mon rire se stoppe net. Un million de papillons prennent leur envole dans mon ventre.