La Danse De L'Amour (terminé)

Chapitre 37

Hey tous le monde ! Je voulais juste avoir une petite pensée aux personnes tuées lors des derniers jours à Paris.

VIDÉO : Comme la fois précédente je vous ai mis une vidéo de Nikita Pavlov et Daria Palyey. Ils font ici une magnifique Rumba *___*

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Nous voilà maintenant sur la piste de danse, alignés aux cinq autres couples finalistes. Selon moi, ce doit être le moment le plus stressant de la compétition. Je suis là, debout, les pieds en troisième, Maël derrière moi, ses mains posées sur mes hanches. Le public ainsi que les juges nous font face. Les danseurs de notre école, sont débout dans les gradins et crient nos noms. Je ne pourrais jamais dire à quel point j'aime ce moment, malgré que je l'appréhende énormément. Je peux sentir que Maël aussi est tendue, même si il ne l'avouera jamais. Finalement, cette compétition lui tient à coeur et ce n'est pas l'air détaché qu'il se donne qui me fera changer d'avis. Ses doigt jouent sur mes hanches, me faisant sourire.

« A la sixième place... » commença le chairman en regardant sa fiche. « Marie-Lou Viennet et Nicolas Melnort. »

Ce n'est finalement sans aucune surprise que les élèves de l'ancien danseur de madame Chandler sont appelés. Ceux-ci s'avancent avant de saluer sous les applaudissements de la foule. Ils restent devant et se repositionnent de la même manière que Maël et moi à la gauche du podium. A leur tour sont appelés deux autres couples à la cinquième et quatrième place. Je tourne la tête vers Maël et lui lance un sourire ravi. Nous sommes sur le podium ! Finalement, le couple d'une école dont je ne connaissais pas l'existence monte sur la troisième marche. L'excitation ne cesse de monter en moi. Cependant, je finis par réaliser qu'il ne reste que Matthieu, sa danseuse, Maël et moi,. Ceux-ci nous lancent des regards plein de défi et je sens les mains de Maël se crisper.

Alors que le chairman annonce la personne ayant pour rôle de remettre les médailles aux troisièmes, le temps semble ralentir et je manque de partir plusieurs fois menacer l'homme de se dépêcher d'annoncer la suite des résultats. Je croise plusieurs fois le regard de madame Chandler, installée sur le bord de la piste. Il ne fait aucun doute qu'elle est aussi tendue que nous, si ce n'est plus. Après tout, il est connu que les mères stressent plus que leurs enfants.

La bouche de l'homme commence enfin à s'ouvrir faisant instantanément augmenter la vitesse des battements de mon coeur. Mes mains deviennent moites.

« A la deuxième place... »

Je sens tous les regards tournés dans notre directions, ne m'aidant pas à gérer mon stresse. Une tension est largement présente entre nous et nos rivales.

« Élodie Lopez et Matthieu Schneider ! » là où tous le monde serait heureux d'être à leur place, eux ne le sont pas. Il est évident qu'ils voulaient nous battre.

Mon coeur fait littéralement un bond et je manque de m'évanouir. Les bras musclés de Maël me retournent et me plaquent contre son torse. Il dépose plusieurs fois ses lèvres contre mon front, n'arrangeant pas le fait que j'ai du mal à contrôler mes émotions.

« On les a niqué. » glisse-t-il fièrement à mon oreille, une pointe d'ironie largement présente.

« Premier, Roséanne Monerey et Maël Chandler ! » s'exclama l'homme.

Je suis tellement heureuse, soulagée, excitée, et tout un tas d'autres choses, que je ne suis même pas affecté par le fait d'être appelée par mon prénom. Maël attrape ma main et sous les acclamations de la salle entière nous nous avançons, têtes hautes avant que Maël ne me donne un coup de poignet me faisant faire une série de déboulés et enfin saluer. Mon sourire ne cesse de grandir. Il s'approche de moi et reprend fermement ma main avant de me conduire jusqu'au podium. Nous faisons la bise à chacun de nos adversaires, même si certains le font à contrecoeur, avant que je ne sente deux mains se glisser autour de ma taille et me hisser sur la première marche. Peu après, Maël grimpe à mes côtés. Je dois dire que je ne l'ai jamais vu aussi heureux. Un homme s'approche de nous avec deux médailles à la main. Après un torrent de compliments de sa part, il nous les passe autour du cou. Cette fois, une femme nous apporte une magnifique coupe et un bouquet de fleurs. Fièrement, nous brandissons notre coupe dans les airs alors qu'un photographe s'affaire à immortaliser ce moment.