La Danse De L'Amour (terminé)

Chapitre 55

Coucou :) ! Je vous souhaite une bonne lecture ;).

VIDEO : alors la vidéo explique comment faire la figure "chassé cape" en Paso Doble. Au début il y a monsieur bizarre qui parle, mais c'est rapide ;). Bref, vous comprendrez en lisant :p !

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Mes cils battent devant mes yeux alors que mon corps entier se réveille. Un souffle me caresse agréablement le cou, me rappelant petit à petit que j'ai passé la nuit dans le lit de Maël. En pivotant la tête, je découvre son visage enfoui contre mon épaule, sa respiration régulière gonflant et dégonflant doucement son torse. Mes membres sont engourdis. Avec délicatesse, je me défait de l'emprise que son bras détient sur moi. En peinant, et manquant plus d'une fois de le réveiller, j'arrive enfin à poser pied à terre. Ma robe pliée soigneusement sur son bureau me rappelle que je porte ses vêtements. Mon regard fuse alors jusqu'à mes pieds et inspecte mon accoutrement, qui pourrait volontiers devenir mon pyjama à vie. Je n'arrive toujours pas à croire avoir passé la nuit ici... Si mes parents viennent à l'apprendre, je suis morte.

J'ouvre délicatement la porte et marche sur la pointe des pieds jusqu'à la salle de bain, essayant de ne pas faire de bruit. Mon reflet dans le miroir me fait découvrir ma mine affreuse. A vrai dire, je ne sais même pas l'heure à laquelle nous nous sommes couchés et l'heure qu'il est actuellement. Je verse de l'eau sur mes mains et asperge mon visage, dans l'espoir d'améliorer mon image, mais peine perdue mes cernes ne disparaissent pas.

« Rose ? » la voix endormie de Maël se fait entendre alors qu'il rentre dans la pièce.

Je l'observe dans le miroir alors qu'il apparaît en caleçon, le torse dévêtu. Qu'il est beau... Il plisse les yeux comme pour mieux me voir ou vérifier que c'est bien moi.

« J'ai cru que tu étais partie dans la nuit. » dit-il en poussant un petit rire.

« Pour aller où ? » je hausse les épaules. « Je n'allais quand même pas rentrer chez moi à pied, au milieu de la nuit. » fis-je remarqué.

Il s'approche doucement de moi et enroule ses bras autour de mon buste, son torse collé contre mon dos. Mon souffle se bloque. Un jour, j'ai vais finir par faire une insuffisance respiratoire ! Il me fait me retourner, de façon à ce que nos visages soient l'un en face de l'autre. Puis, avec une douceur incroyable, il scelle nos lèvres, le rouge me montant à la tête. Mes amis les papillons ayant apparemment décidé de loger définitivement au creux de mon ventre, se réveillent et commence leur envolée.

« Tu as bien dormi ? » me questionna-t-il après notre baiser.

Je hoche timidement la tête. Il y a bien des années que je n'avais pas aussi bien dormi... Et je sais que cela est dû à la seule présence de Maël.

« Tu veux manger quelque chose ? » me demanda-t-il. « Ne t'inquiète pas pour ma mère. » me rassura-t-il en voyant mon regard inquiet.

« Elle va se poser des questions. En plus j'ai tes habits sur moi et toi tu es en caleçon... » marmonnai-je.

« Rose, c'est toi qui te poses trop de questions. » répliqua Maël, un sourire en coin.

« Met au moins un truc sur toi... » osai-je en grimaçant.

Maël soupire avant de déposer ses lèvres sur mon oreille et partir dans sa chambre. J'essaie rapidement de mettre de l'ordre dans mes cheveux et je regrette de ne pas avoir pris d'élastique pour les attacher. Après avoir tenté de leur donné un aspect au maximum passable, Maël me rejoint un pantalon sur les hanches. C'est engrange, mais j'en viens à craindre de croiser madame Chandler d'avantage que de me retrouver nez à nez avec les chien de Maël. Ce dernier, sentant sûrement mes pensées pour lui, débarque dans le couloir et je me précipite derrière le dos de son propriétaire. Finalement, non, je crois que les deux sont à égalité !