Chapitre 17

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La pénible sonnerie de mon réveil se met en route, me sortant de mon sommeil. Je me redresse et sors de mon lit, avant d'aller me préparer pour la dernière journée de cours avant le week-end. Ce soir je ne vais pas chez Maël, mes parents trouveraient ça louche. Avec moi qui suis plutôt du genre à rester chez moi avec un bon livre, cela paraîtrait assez étrange de ne plus être chez moi du jour au lendemain.

Une fois prête, j'attrape mon sac et vais prendre le bus. Léo ne m'accompagne pas, celui-ci prend les cours plus tard et est encore en train de dormir le petit veinard. Je suis dans la rue en train de marcher quand la pluie commence à tomber. Je me mets à courir jusqu'à l'arrêt de bus. C'est dans ces moments là que je ne regrette en rien de ne pas m'habiller de façon très féminine. J'aurai été mal à devoir sprinter en talons aiguilles et en mini jupe, tandis qu'avec mes converses et mon jean tout va bien. Je me dépêche d'aller me mettre sous l'abri bus. Je suis trempée de la tête aux pieds et le bus doit arriver dans dix minutes. Je ne suis pas du genre à arriver en retard, je préfère avoir une heure d'avance que de stresser car je ne suis pas à l'heure.

Je décide de sortir mon smartphone et jouer à un jeu pour m'occuper. Un klaxon me fait sursauter et perdre la partie que j'allais gagner. Je lève la tête légèrement énervée.

« Tu veux que je t'amène au lycée ? »

Je regarde Maël d'un air étonné. Mais que fait-il par ici ? Ce n'est pas du tout sur son trajet pour se rendre en cours.

« Euh oui... » finis-je par lui répondre.

Maël ouvre la porte côté passager par l'intérieur de la voiture pour m'éviter de perdre du temps. Je me jette dans la voiture à la vitesse de l'éclair. Quand je suis enfin assise sur le siège, je pousse un soupir et tourne la tête vers Maël. Celui-ci me regarde et sourit.

« Quoi ? » demandai-je en clignant des yeux.

« Non rien. » dit-il en rigolant.

Je roule des yeux avant d'accrocher ma ceinture. Maël allume sa voiture et prend la direction du lycée.

« Pourquoi es-tu ici ? » le questionnai-je curieusement.

« Je me balade... » dit-il en haussant les épaules.

« Ah oui ? Parce que toi tu as l'habitude de te balader avant d'aller en cours ? » me moquai-je.

« Ouais. »

PDV Maël ! (Et oui enfin...! )

Tout à coup je suis heureux, ... et soulagé aussi. Si ce put*in de Dorian était vraiment aller la toucher, je crois que je n'aurai pas pu me retenir d'aller le tuer. Je sais pas ce que cette fille m'a fait c'est pas possible ! Avec elle, j'ai l'impression d'exister pour ce que je suis vraiment et pas pour le gars cool du lycée. C'est sûr qu'elle n'a rien à voir avec les filles que je fréquente habituellement. Elle, n'a pas besoin de trois couches de maquillage pour être belle, le peu qu'elle met est juste assez pour faire ressortir ses magnifiques yeux bleus.

Elle me fait peur... non pas à cause de sa taille, ce n'est pas son mètre soixante qui me provoque cette crainte. C'est surtout ce qu'elle provoque en moi. C'est effrayant ! J'ai ce besoin permanente d'être avec elle, de la faire sourire, de la faire rougir, de la protéger,... et cette envie de l'embrasser constamment. Ça ne me ressemble pas...

Mon excuse de ''je me balade'' est vraiment pitoyable... je ne pense pas que lui dire qu'un connard de première veut faire des choses pas très catholiques avec elle et que j'ai fait exprès de venir dans son quartier afin de rester vers elle pour qu'il ne l'approche pas, soit une bonne idée.

La Danse De L'Amour (terminé)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant