Nolan
Après cette nuit, je sais qu'Aelys aime prendre son temps quand elle me touche, elle aime faire monter la tension en moi, et je ne vais pas m'en plaindre. Mes orgasmes n'ont jamais été aussi intenses qu'avec elle. Âmes sœurs ou non, elle sait comment s'y prendre pour faire perdre la tête à un homme, et je suis bien content que ce soit avec moi qu'elle se révèle sur le sujet.
Ses lèvres me goûtent, pendant que sa langue lèche toute la longueur de mon membre dressé. Mon corps, contracté par l'excitation, me semble agréablement plus lourd à chaque aller-retour. Je sens les prémices de mon orgasme m'électriser. Un grognement de plaisir glisse de mes lèvres, mais je ne le remarque qu'au moment où le son arrive à mes oreilles, bien trop captivé par les merveilles dont sont capable la langue et la bouche d'Aelys. D'ailleurs, sans pour autant arrêter de me sucer, ses lèvres s'étirent dans un léger sourire en entendant ce bruit presque animal m'échapper. Quand elle lève les yeux vers moi, pour m'observer à travers ses longs cils épais, en caressant un peu plus fermement mes couilles...
— Aelys...
Je murmure son prénom, pour la prévenir qu'elle doit se reculer. Ce qu'elle fait, tout en continuant de me masturber, et je m'envole illico. Une vague de frissons court sur l'intégralité de ma peau quand j'atteins le sommet de mon plaisir, en éjaculant abondamment. Les jambes soudain en coton, je me retiens inconsciemment, mais fermement, contre les parois de la douche, pour ne pas flancher. Mon cerveau vient d'être submergé par un extraordinaire shoot de bien-être, et pour mon plus grand bonheur, il met du temps à sortir de ce merveilleux brouillard post-coïtal.
Quand mon souffle redevient plus ou moins régulier, je reprends mes esprits et tends la main à Aelys, toujours à genoux, pour l'aider à se relever. Elle n'a pas l'air pressée, pourtant je doute qu'être à genoux à même le sol, soit très agréable. Ce qu'elle confirme en grimaçant, tandis que ses doigts effleurent les miens :
— Je suis désolée, je vais casser l'ambiance, mais je n'ai plus de sang dans les jambes. Je ne suis pas sûre de réussir à bouger.
— Pourtant c'est moi qui ai les jambes scier, après cette pipe de dingue !
Son rire emplit la cabine de douche, mais celui-ci s'arrête net quand elle se redresse.
— Oh punaise...
Elle s'appuie sur moi de tout son poids, ses jambes étant réellement dans l'incapacité de la porter pour le moment.
— À mon avis, on ne parle pas assez souvent de ce genre de désagréments dans les films ou les livres. On nous vend des féeries où tous le monde s'en sort bien, mais c'est une réalité, faire une fellation dans cette position, ça bousille les genoux !
Je me place derrière elle, calant son dos contre mon torse, pour lui permettre de s'appuyer sur moi. Puis, je passe mes bras autour d'elle, jusqu'à atteindre le premier bouton de la chemise qu'elle porte toujours, et que je m'applique à ouvrir tranquillement, en lui murmurant :
— Laisse-moi te faire oublier ce désagrément.
J'ai beau être derrière elle, son corps n'a aucune réaction de frayeur, pour mon plus grand plaisir. Le tissu fini par glisser sur sa peau veloutée, me révélant la quasi-totalité de son corps. Je la frôle du bout des doigts, du ventre aux épaules, effleurant à peine sa poitrine et ses tétons durcis. Avec douceur, je décale ses cheveux, maintenant trempés, afin de dégager sa nuque, pour y déposer quelques baisers, en lui massant les épaules et le haut du dos, tandis qu'elle me répond :
— Si tu insistes...
Via notre reflet dans la vitre de la douche, je vois le sourire ravi qui étire ses lèvres, encore légèrement gonflées de m'avoir sucé, et rien que d'y penser, mon sexe recommence déjà à retrouver sa ferveur.
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Be my fatality...
Werewolf« L'âme sœur, chez les lycanthropes, est un concept qui désigne une compatibilité amoureuse et sexuelle qui serait parfaite entre deux individus. L'expression a des définitions variables, mais toutes ramènent à l'idée selon laquelle ces individus on...