6. Et un de plus...

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Nos conversations ne se résumaient plus qu'au sexe. J'étais en train de saturer. Il avait recommencé à m'ignorer pendant quelques jours. Ça ne changeait rien à ma vie. Il était de nouveau le fantôme que j'avais connu. A chaque petite réflexion purement infantile.

Même si je le menaçais d'aller voir ailleurs, il ne faisait rien pour me retenir. Il prétendait ne pas m'appartenir et inversement. Voilà, maintenant je regrettais ma décision. J'étais égarée. Et puis, s'il ne semblait pas se préoccuper de moi, pourquoi ne rencontrais-je pas quelqu'un d'autre afin de le rendre jaloux ? C'était une idée mais encore fallait-il la mettre en œuvre.

Tapant sur le moteur de recherche, une application pour rencontre, je tombais finalement sur celle du moment : Tinder.

Il y avait beaucoup de choix, beaucoup de personnalités différentes.

J'engageai quelques conversations et en retenu quelques-uns qui pouvait me convenir. Je ne sais pas pourquoi, mais mes yeux avaient énormément de succès. Et cela ne me dérangeait pas le moins du monde. Des compliments comme si il en pleuvait, voilà ce qui me donnait confiance en moi.

Pendant quelques jours, je restais connectée H24, délaissant mes révisions. Mais ça me redonnait le sourire. Et donc d'une certaine façon de la motivation pour obtenir mon bac.

Il y avait un garçon qui ne me laissait pas indifférente. Son message était pour le moins original « Alors comme ça, c'est le garçon qui doit faire le premier pas ? ». Il s'appelait Julien, nous étions né à 5 jours d'intervalle mais lui avait une année de moins au niveau scolaire. Il avait redoublé sa seconde. Il était brun avec un teint juste un peu halé faisant ressortir à merveille ses yeux vert émeraude. Physiquement, je devais l'avouer, il était nettement plus attirant qu'Anthony... Mais encore fallait-il que son caractère me plaise. Nous avions discuté à peu près 30 minutes avant que je ne lui donne mon numéro. Il semblait si gentil, si posé, si parfait. Il me faisait tant de compliments qu'à la fin mes joues avaient viré au rouge pivoine.

En plus de ça, il avait un humour plutôt décalé qui me faisait partir dans des fous rires inimaginables. Je ne regrettais pas de l'avoir rencontré. Il était mon double, mon moi masculin.

Il me demanda une photo de mon visage, je ne m'attendais pas du tout à cette réaction, mais ça y est je venais de le faire tomber amoureux « Oh mon dieu, Mary, tes yeux *o*. Je crois que ça y est je suis amoureux. Je t'aime. ».

...

Bonjour tristesse...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant