Mes vacances passèrent extrêmement lentement. La distance se faisait ressentir. Parfois, l'envie de pleurer me prenait comme si je présentais la fin arriver. Je savais qu'il ne la supportait pas aussi bien que moi, qu'il ressentait sans cesse le besoin d'être en contact avec moi. Mais je partais toute la journée et je ne pouvais lui parler autant qu'il le souhaitait.
Pendant ces 3 semaines, nous avions eu quelques petits accrochages mais rien de très grave. Lui, ne partait pas, il passait la majeure partie de son temps à rester enfermé chez lui ou à sortir avec des amies filles... Autant dire que ma jalousie commençait à être titillée... Il n'aimait pas que je lui fasse des remarques à ce propos : ça l'agaçait et finalement, j'entrepris la décision de tout garder en moi maintenant. Mais ne dit-on pas que « La jalousie montre à quel point nous tenons à l'autre ». Eh bien, voilà. Voilà à quel point il était le centre de mon monde. A longueur de journée, il réclamait mes lèvres, mes bras, mon corps tout entier. Il disait savoir prendre sur lui et ne pas penser à la distance. Mais, je voyais bien que tout cela n'était qu'à moitié vrai.
« Tu sais ce qui me fait le plus peur, c'est de perdre... Car tu es la seule fille que je veux aimer ». Ça me brisait le cœur de le savoir dans cette crainte permanente... Mais malgré tout, la joie en était immense, je savais qu'il ne m'abandonnerait jamais... Du moins, je l'espérais... Regardez-nous, ne semblait-on pas heureux comme jamais ? Ne semblait-on pas partis pour vivre une magnifique histoire d'amour ? Jamais je n'aurais cru vivre pareille chose... J'aurais pu mourir, crever pour ses beaux yeux...
Tout était si beau mais un jour, de la dernière semaine, un après-midi plus précisément alors que je venais de rentrer d'une randonnée, je reçu un message... Sur le coup, je crus rêver, ce fut très perturbant... Puisqu'il venait d'Anthony et surtout, il voulait reprendre contact avec moi... Il ne cessait de se lamenter, d'exprimer son regret et surtout celui de tout changer. Il m'avoua qu'il était amoureux : un bien grand mot pour un type pareil. Mais je l'ai rejeté. Je ne voulais pas de lui dans ma vie même s'il avait été important pour moi...
Toute la nuit, je ne pus trouver le sommeil. Il me perturbait, il me rendait dépressive au point de tout envoyer balader. Il avait conscience du mal qu'il aurait pu me faire en me relançant. Il me voulait de nouveau, après 2 mois.
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Bonjour tristesse...
General FictionCélibataire depuis longtemps, Mary est en quête du grand amour. Découvrez les pensées tumultueuses de cette jeune adolescente de 17 ans.