31. Trahison

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L'espace d'un instant, elle fut soulagée, n'oubliant pas néanmoins la haine qu'elle ressentait en son for intérieur.

Julien : - "Salut !"

Elle le regarda d'un regard qui ne présageait rien de bon.

- "Dégage je n'ai rien à te dire" lui répondit-elle sèchement.

Julien se ravisa instantanément et commença à s'eloigner d'elle. Elle admirait sa démarche, si souple et si rapide.

- "ATTENDS une seconde !" lui cria-t-elle soudainement.

Il se retourna et se dirigea de nouveau vers elle. Son cœur battait la chamade. Quelque part elle était effrayée à l'idée de se retrouver seule avec lui... Et s'il se passait quelque chose? Elle ne préférait pas y penser.

Julien : - "Tu changes d'avis vite toi ?"

Mathilde : - "Comme si tu ne le savais pas déjà."

Il la regarda tendrement. Elle trouvait cela étrange. Elle décelait dans son regard du remords mais aussi de l'affection. Elle lui manquait même s'il ne voulait pas se l'avouer.
Un instant, elle ressentit l'envie de l'embrasser à nouveau, de regoûter à ses lèvres, de serrer à nouveau son amour. Mais elle ne pouvait pas. Elle avait promis, elle m'avait promis de se venger et de tenter de l'oublier.
Elle songea au couple que je formais avec Julien. On paraissait si heureux, si amoureux mais pourtant ça n'était qu'une façade.

Julien : - "En tout cas tu es toujours aussi mignonne."

Mais à quoi jouait-il? Il voulait visiblement jouer sur deux tableaux : d'un côté moi, la soi-disante femme de sa vie et d'un autre côté Mathilde, une fille pour qui il avait craqué d'office.

Il ne savait plus où il en était. Il était perdu.

Julien : - "Tu sais... j'ai envie de t'embrasser" lui dit-il d'un air charmeur

Mathilde ne réagissait pas. Elle était extrêmement perturbee. Et parallèlement, elle trouvait cela déplacé.

Mathilde : - "Arrête, ça ne me fait pas rire" répondit-elle d'un ton sec.

Il ne fit même pas attention à sa remarque. Il commença à caresser ses joues, à y deposer des baisers, puis à l'embrasser langoureusement sur la bouche. Ils étaient dans leur monde. Ils ne pensaient plus à leur préoccupation, seulement à leur ressentis personnel. Elle l'aimait, elle l'aimerait peu importe ce que l'avenir pouvait lui réserver. Mais elle avait néanmoins peur de m'avouer ce secret qu'elle tenterait de me dissimuler à tout prix...

Bonjour tristesse...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant