Chapitre 7: Voldemort...

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Plus je m'enfonçais dans la forêt interdite, plus je tremblais. De froid, mais aussi de peur. Dès que j'entendais un bruit, je me retournais et pointais ma baguette vers l'endroit d'où il venait. Que des fausses alertes pour l'instant. Cela faisait au moins 20 bonnes minutes que j'arpentais la forêt, mais toujours aucune trace de vie. J'entendis un bruit, comme une branche qui se brise, juste derrière moi et me retournait. Je, crû d'abord à une autre fausse alerte, mais il y avait quelque chose d'étrang; la branche de l'arbre était cassée, mais ni les brindilles, ni les feuilles, ni les champignons qui poussaient au sol n'avaient étés endommagés. Il ne me fallut que quelques secondes pour comprendre que la chose qui me suivait était une chose volante. Je m'approchais lentement ; c'était peut-être quelqu'un ou quelque chose de gentil... En m'approchant, je vis des choses qui brillaient au sol. Des pierres ? Des pièces ? Non, ce sont des tâches... Je me penchais et observais ces tâches de près. J'en pris un peu sûr mon doigt et l'approchait de ma baguette pour mieux voir.
-C'est du sang argenté !
M'exclamai-je. Soudain, j'entendis un bruit derrière moi. On aurait dit quelqu'un qui était malade et qui respirait fort. Je me relevais, me retournai et me retrouvais face à une créature qui ressemblait à un humain avec une cape et une capuche noire. Sa bouche était couverte du liquide argenté. C'est seulement à ce moment-là que je remarquais le corps qui gisait un peu plus loin. On aurait dit un cheval blanc, une licorne ! Le pauvre était soit mort, soit bientôt mort. Cette chose buvait le sang des licornes. Pourquoi ? Je l'ignorais. Il y avait une chose dont j'étais sûre ; il fallait que je parte au plus vite. Je tendis ma baguette et prononçais ;
-Incarcerem!
Des cordes sortirent de ma baguette et le ligotèrent. Ça ne tiendra pas longtemps. Je lui tournai le dos et couru aussi vite que possible. Je murmurais un "nox" pour arrêter la lumière qui se dégageait de ma baguette. Avec un peu de chance, la créature ne me suivrait pas si elle ne me voyait pas.

Je levais haut mes genoux en courant. Ce qui était extrêmement ridicule, certes, mais aussi très pratique ; je ne risquais pas de trébucher. J'aperçus une lumière droit devant moi et m'y rendit au plus vite. Je sortis de la forêt et entrai, essoufflée, dans la cabane d'où provenait la lumière. Je fermais la porte derrière moi et me laissais tomber contre celle-ci.
-Bonsoir...
Je sursautais. La cabane n'était pas vide, évidemment. Hagrid se tenait devant moi en pyjama rayé, un parapluie rose à la main.
-Hagrid!
Je courus me réfugier dans ses bras. Je ne le connaissais pas, mais je savais qu'il était gentil. Et puis j'avais besoin de quelqu'un à qui je pouvais me confier. Il m'invita à m'asseoir et me prépara un chocolat chaud.

* 2h plus tard *
J'étais assise à la table de la cabane, buvant lentement mon troisième chocolat chaud (Non, ce n'est pas trop. J'ai et j'aurai toujours de la place pour du chocolat!) Hagrid avait gentiment écouté mon histoire et m'avait ensuite patiemment raconté l'histoire de Voldemort. Cette histoire, je ne la connaissais pas. Je croyais qu'Harry était le fils de quelqu'un de riche et que c'était pour ça qu'il était connu, mais maintenant tout commençait à s'aligner dans ma tête.
-Donc ce que tu me dis, c'est que cette créature est Voldemort ?
-Shhht ! Ne prononce pas son nom !

Il lançait des regards inquiets autour de lui.
-Désolée... C'est donc pour ça qu'Harry est si connu...
-Tu ne le savais pas ?
-Non. Mais si V est tellement faible, pourquoi viendrait-il ici? Qu'est-ce qu'il y a dans cette école, qu'il voudrait avoir ?

Hagrid hésita un moment.
-Je... ne peux pas te le dire. C'est entre Dumbledore et... un ami à lui.
-D'accord...

J'étais un peu déçue, mais je comprenais sa décision.
-Tu devrais retourner à ton dortoir maintenant avant que quelqu'un ne remarque ton absence.
Je hochais la tête.
-Merci pour tout.
Je finis mon chocolat et me levai.
-Tu reviens quand tu veux.
Me dit Hagrid. Je caressais Crockdur qui me bava amicalement sur la main et leur dit au revoir.

Je sortis de la cabane et couru rejoindre mon dortoir. Tout le monde dormait et personne semblait m'avoir entendue. Je me changeais et me précipitais vers mon lit. J'y trouvai un petit papier. " 6 h. Classe de potions. Retenue avant le début des cours." Et c'était signé Severus Rogue. Et mince... Moi qui croyais que personne n'avait remarqué ma petite 'excursion'. Il était 1 h du matin. J'aurais donc un peu moins de 5 h de sommeil cette nuit. Je me couchais et m'endormis au moment où je touchai les draps. Je me levais à contrecœur à 5 h 50, me préparais vite et me rendit à la salle de potions. Aujourd'hui, on était mercredi et il n'y avait donc qu'une demie journée de cours. Cet après-midi avait lieu le match de quidditch auquel je ne pourrais pas prendre part, car je n'avais pas réussi à récupérer ce maudit poil de centaurs. Cette pensée me rendit triste. J'entrais dans la classe, prête à nettoyer des pots et flacons pendant deux heures. Rogue était déjà là. Il me tournait le dos. Je m'approchais un peu.
-Professeur Rogue ?
Il réagit comme s'il avait eu un électrochoc. Il s'approcha de moi d'une telle manière que je crus qu'il se fâcherait vraiment très fort. Contrairement à ce que je crus ; il ne dit rien et me prit dans ces bras, me serrant fort contre lui. Je ne savais pas quoi faire.
-Professeur, ça va ?
-J'ai crû que je t'avais perdue, toi aussi...
-Pardon ?
-Lily... J'ai eu peur pour toi.
-Ah bon ?
-Oui, j'ai crû qu'il t'était arrivé quelque chose...

Il me regarda dans les yeux et demanda ;
-Où étais-tu hier soir ?
Je lui racontais tout tandis qu'il m'écoutait attentivement. Nous nous étions assis sur les tables, il était vraiment gentil en fait. Une fois mon histoire finie, il se leva, un air inquiet sur le visage.
-La retenue est finie. Je retire 25 points à Serpentard pour cette mésaventure idiote. Va te préparer pour les cours.
Il partit, sa cape volante derrière lui. Il s'arrêta juste avant de sortir de la pièce.
-Ah et tu joues cet après-midi.
Il prit sur une étagère un petit flacon et me le lança. Je l'attrapais. Il contenait un poil... De centaure ?
Je levais la tête pour le remercier. Mais il était déjà parti. Je souris.

À jamais.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant