Chapitre 21: L'héritière?

3.6K 229 18
                                    

J'avais beau être devenue la star de Serpentard, les autres élèves semblaient m'éviter. Je ne le savais pas mais apparemment, peu après Miss Teigne, un élève nommé Collin avait été retrouvé pétrifié, lui aussi. Et comme Potter & moi parlons fourchelangue, évidemment, tout le monde croit que c'est nous qui l'avons fait. Il y avait une seule chose qui me distinguait de Potter et c'est que moi j'ai appelé le serpent à s'éloigner de Justin tandis que lui demandait au serpent de l'attaquer. Évidemment, je savais que ce n'étais pas le cas mais j'avais décidé qu'il n'était pas nécessaire de le partager avec les autres. Après tout, Potter n'est qu'un traître.
-Lily?
-Hmm.
-Lily!
-Quoi?
Je posais mon livre sur mes genoux et levais les yeux vers mon meilleur ami.
-Il y a eu deux nouvelles victimes.
-Qui?
-Justin & Nick-Quasi-Sans-Tête.
-Ah...Faut croire que ce Justin n'est pas un sang pur.
Il s'assit à côté de moi.
-C'est un né-moldu.
-Je vois. Écoute, j'ai une théorie.
Je regardais vite autour de moi. La salle était vide, à l'exception de Goyle qui était assit un peu plus loin mais j'avais confiance en lui.
-Alors voilà, tu connais le créateur de notre maison.
-Salazar Serpentard.
-Exact. Son héritier est ici, je crois que c'est son descendant, il a ouvert la chambre des secrets et lâché la créature sur tous les sangs-de... les nés-moldus et les sangs-mêlés. Logique quand on y pense bien. Salazar détestait les sorciers impurs.
Théodore semblait choqué mais je voyais qu'il comprenait exactement ce que je voulais dire.
-Je vois... Et qui c'est, l'héritier?
-Ça, je ne sais pas. Pas encore.
Un petit groupe de filles descendit du dortoir en riant. Il sourit et je lui fît un clin d'oeil. Je fermais mon livre et le posais sur la table basse. Je me levais et il fit de même.
-Bon, on y va? Le repas commence dans 10 minutes.
-T'as pas peur qu'on te pique ton livre?
-Non t'inquiète, les autres ont trop peur que je leurs envoie un serpent dessus! D'ailleurs tu devrais faire gaffe, c'est peut-être moi l'héritière de Serpentard!
Il s'arrêta et leva les mains.
-Waah, j'ai très peur. Au secours.
-Tu devrais! Tremble devant moi!
Il éclate d'un rire qui finit en fou rire partagé. On était assez tôt et il restait donc plein de place à table. On s'assit tout au bout, le côté des profs. À peu près heure plus tard tout le monde avait fini de manger mais nous ne pouvions pas encore partir. Dumbledore se leva et demanda le silence.
-Comme vous le savez tous, quelqu'un attaque les élèves et...
Je tournais mon regard vers le professeur Rogue. Celui-ci me regardait et je lus de l'inquiétude dans ses yeux.
-...Nous ne voulons plus d'accidents alors nous vous demandons d'être extrêmement prudents! Ne quitter plus vos dortoirs ou salles communes après 21h et ne vous déplacer jamais seul!
Le professeur McGonagall se leva et le rejoint. Elle semblait préoccupée.
-Il faut que vous sachiez que si ces attaques ne s'arrêtent pas... Nous serons obligés de fermer l'école...
Sa voix se cassa quand elle prononça cette dernière paraphrase. Je voyais bien que ça lui faisait de la peine mais je ne pouvais rien y faire, moi. Sauf peut-être une chose; trouver le coupable.

*Le lendemain matin.*
-Tobias?
Les autres filles étaient déjà parties et comme elles sont assez bruyantes, Tobias a dû sortir. Je pris mon sac et partit déjeuner. La raison pour laquelle je le cherchait est toute simple; Le professeur McGonagall avait demandé qu'on ramène notre animal pour le cours de métamorphose mais on ne savait pas encore pourquoi. Peut-être nous demanderait-elle de nous transformer en notre animal ou alors de transformer notre animal en un autre. En tous cas j'avais hâte d'enfin passer à la pratique. J'arrivais dans la classe en dernière, comme toujours la première heure au matin. Pour la simple raison que chaque matin, je rendais visite à Mimi Geignarde. La pauvre était toujours toute seule dans ses toilettes alors chaque matin je passais lui dire à quel point j'aimais ses lunettes, ses cheveux, ses habits, etc. Ça lui faisait plaisir mais revenons au cours. J'étais donc arrivée en dernière et étais allée m'asseoir à la dernière place de libre, la mienne, à côté de Théodore, au premier rang.
-Miss Rogue, encore en retard!
-Le cours n'a pas encore commencé pourtant...
Je regardais l'horloge, j'étais une minute trop tard et les autres élèves n'étaient même pas encore assit.
-Vous vous baladiez seule dans l'école, c'est contraire à ce que le directeur vous a dit hier.
Ah oui, j'avais oublié ce detail.
-Pardon.
-Veillez a ce que ça ne se reproduise plus, d'accord Miss Rogue?
-Oui madame.
Ça me faisait bizarre qu'elle m'appelle Miss Rogue, encore plus que de ne plus l'appeler maman. Je m'assit à ma place et sortit mes livres. Toujours aucune trace de Tobias.
-Regardez bien comment je fais.
Elle toucha trois fois son animal du bout de sa baguette et dit;
-Fera verto.
L'oiseau se transforma en un magnifique verre à vin brillant. Je laissa échapper un petit cri d'étonnement mais je n'étais pas la seule. Une grosse partie de la classe était restée bouche bée tandis que moi, je mourrais d'envie d'essayer.
-Placer votre animal devant vous, retirez le de sa cage et sortez votre baguette. Monsieur Weasley, allez-y. 1, 2, 3, Fera verto!
Ron toussa et fit exactement comme elle l'avait dit. Mais rata et non seulement son verre était couvert de poils et avait-il une queue mais en plus il couinait. La classe entière éclata de rire tandis que Ron devenait aussi rouge que son blason.
-Il faudra faire réparer cette baguette. Bon, maintenant c'est à vous. Un, deux, trois, Fera Verto.
Tout le monde se mit au travail sauf moi. McGonagall le remarqua.
-Miss Rogue, ou est votre animal?
-Il...
C'est ce moment précis que Tobias choisit pour signaler sa présence en miaulant vraiment fort, de l'autre côté de la fenêtre. McGonagall se tourna vers lui et soupira.
-Inutile de me répondre.
Elle alla ouvrir la fenêtre. Tobias me rejoint, une souris morte dans la gueule et me la donna, fier de lui.
-Euh... Merci, c'est gentil.
Je me mis à le caresser et lui se mit ronronner comme un simple chat. Je sortis ma baguette, continuant à le caresser. Un, deux, trois.
-Fera Verto.
Avant même qu'il eut le temps de comprendre, il se transforma sous les regards admiratifs de mes camarades de classe, en verre à vin, aussi beau et brillant que celui du professeur. Même elle fût étonnée.

***
Hellooo,
Un petit chapitre où il ne se passe pas grand chose, je le sais bien.
Il vous plait quand même?
Dites-moi tout!
Bisouuus♡
***

À jamais.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant