Chapitre 105: Aragog & Francis.

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Quand j'arrivais aux côtés d'Hagrid, celui-ci me sourit gentiment mais ne prononça pas un mot. Je voyais bien qu'il était sur le point de pleurer mais je ne savais pas quoi dire pour l'aider alors je glissais ma main dans la sienne pour lui faire comprendre que j'étais là pour lui. Il la serra tellement fort que j'eus l'impression qu'il allait me la casser. Heureusement, il fut interrompu par Harry et le professeur Slughorn qui étaient apparus comme par magie à ses côtés. Hagrid me lâcha la main pour saluer son collègue.

-Horace.

Le professeur semblait fasciné par le cadavre d'Aragog et ne prêta aucune attention au pauvre Hagrid.

-Par la barbe de Merlin! Il s'agit d'une vraie acromentule?

-D'une acromentule morte, il me semble, professeur.

Hagrid et moi nous sommes retournés vers Harry. Il n'avait jamais vraiment été doué pour parler au gens mais là, c'était quand même un peu extrême. Slughorn, quant à lui, semblait ne pas l'avoir remarqué.

-Mon dieu! Dites-moi, mon cher, comment avez-vous fait pour la tuer?

Je soupirais. Il est encore pire qu'Harry!

-La tuer? Mais c'était mon plus vieil ami!

Réagit Hagrid en tentant de garder son calme.

-Je suis navré, je ne savais...

-Ne vous en faites pas, vous n'êtes pas le seul. Ce sont des créatures incomprises, les araignées.

Et tellement moches! Avec leurs pattes velues, leur corps énorme et leur quatre pairs d'yeux. Beurk!

-C'est les yeux

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-C'est les yeux. Il y a des gens que ça perturbe.

Exactement!

-Sans parler des mandibules.

Ajouta Harry en imitant maladroitement les mandibules d'une araignée avec ses mains et en faisant de de petits bruits étranges. Hagrid lui lança un regard étonné. Lui aussi, avait dû remarquer l'attitude étrange d'Harry. D'ailleurs que faisait-il ici?

-Oui... ça aussi, sans doute.

-Hagrid, je ne veux rien faire qui puisse vous choquer, mais le venin d'acromentule est extrêmement rare. M'autorisez-vous à en prélever une fiole ou deux? Dans un but purement professionnel, naturellement.

Incroyable! Dès que l'un dit une bêtise, l'autre en rajoute une couche! Pauvre Hagrid... Ce-dernier répondit d'une voix qui se brisa de tristesse:

-J'imagine qu'il n'en aura plus l'usage, à présent?

-C'est ce que je me disais!

Slughorn se précipita vers le cadavre de l'araignée.

-J'ai toujours une fiole ou deux dans ma poche, pour des occasions comme celles-ci, une vieille habitude du maître de potions que je suis.

À jamais.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant