Chapitre 20 - Scorpius

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Ma langue fouillant la bouche de mon compagnon, à califourchon sur lui, je bois ses gémissements alors que mon bassin ondule langoureusement sur le sien. Albus, les doigts crispés sur les hanches, me fait accentuer mes mouvements, me faisant me cambrer en laissant un soupir de plaisir passer mes lèvres pour atteindre sa bouche.

Son membre dur sous mes fesses m'appelle de tout mon être. Depuis deux semaines que nous sommes enfermés dans cet appartement, nous l'avons fait toutes les nuits, et il nous est même arrivé plus d'une fois de le faire dans la journée, pourtant je n'arrive pas à me rassasier de lui. J'ai toujours envie de lui.

Je suis dépassé par mes hormones, et le pire, c'est que je n'ai même pas envie de lutter contre elles. Je le veux, en moi, tout au fond de moi.

Mes mains parcourent amoureusement son torse musclé, s'attardant sur les petites pointes sorties, les pinçant doucement, avant d'y aller plus franchement, lui arrachant un cri entre jouissance et douleur. Ma langue le fouille plus intensément, emplissant ma bouche de son goût si parfait.

Je continue à descendre le long de son buste pour atteindre les boutons de son pantalon, que je défais en quelques secondes seulement. Il se soulève légèrement et dans un mouvement fluide, je fais glisser l'étoffe le long de ses jambes musculeuses, avant de reprendre ma place sur elles, mon membre frottant durement le sien.

Albus gémit dans ma bouche, me faisant sourire, alors que je me relève, gardant ma bouche collée à la sienne pour descendre mon propre pantalon, avant de reprendre ma place.

J'adore me retrouver sur lui de cette façon. J'ai le sentiment de dominer, alors que c'est lui qui me prend. Cette position ressemble à notre histoire. Tout en contraste. Le feu et la glace. La force et la douceur. Le dominant et le dominé.

À chaque fois, les rôles s'inversent. Nous ne sommes jamais les mêmes. Bien que j'adorerais savoir ce que ça fait de m'enfoncer en lui. Mais pour le moment, je sens qu'il n'est pas prêt pour ça. Alors j'attends patiemment qu'il me fasse signe.

Nos verges se frottent à présent l'une contre l'autre, sans barrière de tissu pour les gêner, et nous exhalons tous les deux un soupir de pur bonheur. Ses hanches ondulent sous mon bassin pour se coller plus intimement à moi et je souris sur sa bouche.

Mes mains parcourent de nouveau sa peau de velours, dévalant les collines de ses pectoraux, pour se calmer sur les creux et les déliés de ses hanches, avant de remonter sur le bombé de ses abdominaux. Ce type est vraiment la perfection incarnée.

Je me redresse soudain sur mes genoux, avant de positionner son membre à mon entrée et de redescendre en m'empalant sur lui. Je serre les dents, ressentant la douleur comme jamais. Sans préparation et lubrifiant, c'est un peu plus dur, mais son sourire niais au moment où je le regarde me dit que j'ai bien fait. Nous n'aurions pas supportés de devoir attendre plus longtemps.

Mon front tombe sur son épaule en sueur lorsque je le sens au plus profond de mon être et l'air à du mal à passer dans mes poumons tant le sentiment de plénitude qui m'envahit à cet instant est intense. À présent que nous ne formons plus qu'un seul corps, je me sens enfin entier. Enfin moi-même. Je ne suis bien que dans ses bras, son membre dur au fond de moi.

Je me relève de sur lui, le sortant presque totalement de mon corps, et souris en entendant le feulement rauque qui sort de sa gorge. Gardant son gland à mon entrée, je me penche sur lui, un sourire sur mes lèvres et lèche sa bouche sensuellement.

Albus ouvre ses yeux, et je plonge dans le vert intense de ses prunelles. Sans même que je comprenne ce qu'il se passe, ses hanches se sont relevées à son tour et il s'empale en moi durement touchant durement ma boule de plaisir, me faisant hoqueter de plaisir.

Un éternel recommencementOù les histoires vivent. Découvrez maintenant