Chapitre 27 - Scorpius

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Je m'affale sur le torse de mon amant, le souffle court dans ma poitrine, le corps parcouru de tremblements incoercibles, toutes mes terminaisons nerveuses accablées par le plaisir qui me parcourt encore.

Mon souffle s'abat sur la peau humide de sueur d'Albus, lui déchaînant une chair de poule que je m'empresse de lécher doucement. Son grognement sous moi me fait légèrement sourire, mais je ne m'arrête pas pour autant.

J'ignore combien de fois exactement nous nous sommes faits du bien tous les deux aujourd'hui, mais tous mes muscles me font mal. Même ceux dont j'ignorais l'existence.

C'est incroyable le nombre de muscles que l'on peut faire fonctionner en s'envoyant en l'air avec l'homme qu'on aime.

Je me redresse doucement dans l'intention d'observer le visage figé dans l'extase de mon homme, mais m'arrête soudainement en poussant un cri rauque en le sentant encore profondément enfoncé en moi.

Ses mains viennent automatiquement se poser sur mes hanches pour me retenir dans cette position et je ne peux m'empêcher de sourire lascivement.

Je tourne la tête sur mon épaule et tombe directement sur notre reflet dans le miroir posé au pied du lit. Tout au long de la journée, il n'a cessé d'être trimbalé d'un endroit à l'autre de la chambre. Tout comme Albus, j'ai découvert que c'était très excitant de se regarder faire l'amour. J'ai eu l'impression que le plaisir était décuplé lorsque je me regardais me faire prendre par cet homme exceptionnel.

Et cette fois-ci ne fait pas exception. À peine ai-je posé un regard sur le miroir que mon membre se durci une fois de plus entre nos ventres humides des différents fluides.

En sentant mon excitation buter contre lui, Abus grogne de nouveau, serrant ses doigts plus fortement sur mes hanches, avant de descendre sur mes fesses, et de les écarter doucement. Mon souffle se bloque dans ma gorge en voyant la base de son membre dur de nouveau fiché dans mon intimité, son sperme sortant de moi en coulant le long de sa hampe rigide.

Des frissons délicieux me parcourent tout entier et je gémis doucement. Albus m'écarte davantage les fesses avant de se mettre à onduler des hanches, touchant systématiquement ma prostate à chaque mouvement. Je suis littéralement à bout de forces. Nous nous sommes à peine reposés aujourd'hui, pourtant, je brûle toujours pour lui.

J'ignore d'où je sors toute cette énergie, mais je suis sûr d'une chose, tant qu'Albus voudra bien me faire l'amour, je le laisserais faire.

Tenant toujours mes fesses, il se retire doucement de mon antre, mon regard ne pouvant se détourner de la vision renvoyée par le miroir, me faisant gémir de pur plaisir. Ses doigts s'enfoncent plus durement dans ma peau, et je suis presque sûr que j'aurais des marques partout demain, mais je m'en moque comme de ma première robe de sorciers. Tant qu'il me donne le plaisir qu'il est le seul à savoir me donner, tout me va.

Il se renfonce tout aussi lentement et je me remets à trembler de tout mon être, mes yeux se révulsant sous l'assaut du plaisir qui brûle dans mon ventre. Je vais avoir du mal à marcher demain après toutes les fois où il m'a pris, mais je m'en moque. C'est trop bon pour que je l'arrête.

– Ouvre tes yeux mon ange. Regarde comme ton cul est fait pour moi.

Je sanglote contre lui tandis que ses mots ne font que m'exciter davantage. C'est une chose que j'ai découverte aujourd'hui. J'adore lorsqu'il me dit des mots salaces pendant qu'il est en moi. Cela ne fait que grimper la chaleur dans mon ventre, accélérer la montée du plaisir.

Sa langue glisse délicatement le long de mon cou, ses dents mordillant la veine qui pulse sous la peau, et je ne peux faire autrement que de gémir.

Un éternel recommencementOù les histoires vivent. Découvrez maintenant