Une étrange relation

Chapitre 49

/!\ Scène à caractère sexuel /!\
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-    Oh... et on a tout le temps pour inaugurer toutes les salles que tu veux mon ange...

Je souris comme un con et l'embrasse. Je m'assoie sur son bassin avant de lui sourire malicieusement. Il sourit également tandis que je me frotte toujours plus contre lui. Son érection revient rapidement et la mienne avec. Je badigeonne ma main de sa semence qui reste entre mes cuisses avant de l'étaler sur son sexe. Il s'allonge sur le carrelage froid alors que je le fais entrer en moi. Je me sens à nouveau entier.
On fait l'amour deux, trois, quatre, cinq fois. À la sixième j'ai le sexe en feu et pourtant, je ne veux pas le quitter. Je veux le sentir encore. Le sentir davantage, toujours plus.

- Ibrahim, il souffle dans mon oreille.

Je frissonne alors que mon ventre se contracte.

- Dawson ! une voix s'exclame en entrant.
- Putain sort, grogne l'intéressé.
- Oh putain de merde.... désolée... dit Amara en se cachant les yeux, se retournant également.
- Sort ! répète Dawson.
- Imy, elle dit. Elle s'est réveillée Dawson, elle finit en sortant.

Mon partenaire s'arrête. Il semble tiraillé entre deux choses... Et je comprends. Je m'écarte de lui, le retirant de mon corps par la même occasion. Je l'embrasse délicatement avant de me relever.

- Vas la voir. Elle doit être désorientée...
- Mais...
- Dawson... je ne suis plus un adolescent de dix-huit ans perdu et apeuré. Ça va aller. Et puis.... tu restes non... ?
- Oui, oui je reste.
- Alors je n'ai pas à m'en faire... vas-y je te dis.

Il se relève alors et m'embrasse avant de se rhabiller rapidement. Il m'embrasse encore en sortant.

- Je t'aime, il dit en s'éclipsant.
- Moi aussi, je souffle.

Je finis par me rhabiller également et commence à ranger un peu. Sauf que j'expédie rapidement la tâche, beaucoup trop chamboulé par ce qu'il vient de se passer. Je ferme le cabinet et vais à la maison, passant par le salon. Je vais directement à la douche et allume l'eau. Je me glisse sous le jet après m'être déshabillé. Et sans que je n'y puisse y faire quoi que ce soit, mes larmes coulent sur mon visage. Je n'arrive pas à les arrêter et ça me fait un bien fou.
Quand je suis rentré il y a douze ans, j'étais mal. J'ai pleuré... les deux premiers jours puis... je me suis interdit formellement de pleurer. Je lui ai envoyé des messages. Auxquels il n'a pas répondu. Alors... j'ai fait en sorte de me consacrer qu'à ma carrière. Mon métier. Et maintenant qu'il revient, je ressens tout le poids de la solitude que j'avais enfoui au fond de moi, exploser. Et ça fait du bien. Vraiment beaucoup de bien.
Soudain je sens une main sur ma hanche. Je sursaute fortement avant de frissonner. Je me retourne vers lui et l'embrasse. Je me sers contre son corps. Mes bras passent autour de sa taille et je le sers fortement contre mon torse. Il me sert également contre lui. Et on reste comme ça un long moment. Jusqu'à qu'il me soulève et s'enfonce en moi. Je soupire de plaisir et on termine la sixième de la soirée.
On se lave ensuite et sortons. Je l'entraine dans ma chambre et on s'installe nus sous les couvertures. Je ne perds pas de temps et vais carrément m'allonger sur son corps.

- J'ai cru que je ne te reverrais plus jamais, je murmure.
- Je t'ai dit que je te retrouverais où que tu sois, il répond doucement.
- Douze ans Dawson... ça fait douze ans que tu m'as dit ça...
- Et je t'ai retrouvé...

Malgré moi je souris.

- Tu m'as retrouvé, je répète.
- Mm... et je ne te quitterais plus...
- Tu dois tout me raconter.
- Mm ?
- Tout ce qu'il s'est passé... Comment va la meute ? Est-ce que vous êtes la meute des meutes ? Est-ce que... tout le monde va bien ? Qui est ta fille... ?