Chapitre 48

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/!\ Scène à caractère sexuel /!\
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Mais la porte s'ouvre avec fracas de l'extérieur et quelqu'un entre.

-    Je t'en supplie aide la...

Je reste pantois quelques minutes mais le sang s'écoule et je reprends vite conscience.

-    Dépose-la suite sur la table, je dis en attrapant quelques instruments.

Je me retrouve rapidement dans mon élément, ne pensant à rien d'autre que sauver l'animal sur ma table.

-    Qu'est-ce qu'il s'est passé ? je demande en enfilant des gants pour ausculter la blessée.
-    Une bagarre... et des chasseurs.
-    Elle a été touchée ?
-    Plusieurs fois.

Je soupire mais repère rapidement les points d'entrer. Trois points d'entrer et deux points de sortis. Ce qui signifie qu'une des balles est toujours en elle. J'attrape la tondeuse et rase l'omoplate. Putain ça va être compliqué.

-    Il va falloir que tu m'aides, il n'y a plus personne ici, ça va aller ?
-    Euh... ouais, dis-moi ce que je dois faire...

Je lui indique la marche à suivre et je finie par extirper la balle. Je couds la blessure puis vérifie avec une radio que tous les os soient en place. Les organes ne sont pas touchés ce qui est une très bonne nouvelle. Je nettoie et bande les autres blessures voire même quelques une les recoudre puis je vérifie sa température. Tout va bien. Je m'écarte ensuite et soupire un grand coup en enlevant mes gants.

-    Tu peux te laver les mains, j'indique en montrant le robinet.
-    Ah... ouais merci.

Mes yeux restent ancrés un moment sur la fourrure grise en face de moi. Puis j'entends ma voix retentir finalement.

-    T'es seul ?

Finalement je m'esclaffe.

-    Tu n'es pas seul, je souffle.
-    Non, il répond simplement.

Je ne dis rien, les yeux toujours fixés sur l'animal... qui finalement se métamorphose en petit bout de femme. Une très jeune femme. Une adolescente en fait. Putain de merde mais elle à quel âge... ?

-    Qui est-ce ?
-    C'est... une nouvelle. Elle est un peu comme ma fille...

J'avale difficilement ma salive mais ne rajoute rien à ce sujet.

-    Où sont les autres ?
-    Dehors.
-    Oui... bien sûr... je murmure. Hum, dis-leur de venir la chercher et de l'emmener dans la chambre d'ami, la pièce juste derrière la cuisine, je dis, me reprenant.

Un homme entre. J'ai du mal à le reconnaître, sa tête est baissée. Il me remercie juste d'avoir pris soin d'elle et la prend dans ses bras. Je le reconnais finalement lorsqu'il quitte la pièce. Je me retourne, me mettant face au plan de travail sur lequel trainent des babioles en tout genre.
C'est un truc de malade. J'ai juste l'impression de rêver.

-    Ibrahim...

Je frissonne en sentant sa main effleurer mon épaule, puis mon bras, et mon avant-bras, jusqu'à ma main. Je me tourne vers lui.

-    Tu m'as tellement manqué....

Douze ans... Douze ans qu'on ne s'est pas vu... Je ne sais même pas comment je dois réagir. Je ne pensais jamais le revoir après autant d'années. Trente ans putain. J'ai trente piges bordel ! Et pourtant je n'arrive pas à lui en vouloir... Je ne lui en veux absolument pas... Lui aussi il m'a manqué...

-    Tu... Toi aussi Dawson... tu m'as manqué tous les jours...

Nos regards se crochent à peine quelques secondes puis nos lèvres s'écrasent les unes sur les autres. Je passe mes bras autour de son cou et il me soulève, me posant sur la paillasse. Il se frotte contre moi et je sens déjà mon érection dans mon pantalon. Il me retire ma cravate, et ma chemise également, butinant mon cou. Je sens ses crocs contre ma peau et je frissonne.

-    Mords-moi Dawson... fais-le...

Il grogne contre mon cou, et je sens qu'il se retient comme il peut. Je passe alors ma main dans ses cheveux et effectue une petite pression, le collant davantage à moi. Et ces crocs s'enfoncent dans ma chair. Je cris de douleur mais le son est bien vite étouffé par la lourdeur qui m'entraine rapidement.

-    Dawson... je souffle.

Il recule un instant. Je le regarde les yeux mi-clos avant de lui retirer son tee-shirt. Avec beaucoup de mal étant donné que je suis dans le pâté à cause de la morsure mais j'y arrive. Il défait ma ceinture et me dessape tandis que je galère toujours avec son pantalon. Je grogne de frustration et il m'aide. Ma main va directement s'engouffrer dans son boxer et j'entame de longs va et viens sur son membre en feu. Il me relève et me baisse mon froc avant de poser sa main sur mon torse, me penchant en arrière. Mes jambes autour de son bassin, je suis placé au bout de la table. Je place sa verge comme il faut et il effleure mon entrée avec celle-ci. Je soupire.

-    Ibrahim t'es pas préparé... il souffle.
-    Fais-moi l'amour Dawson.... Je t'attends depuis douze ans...

Il finit par abandonner et entre en moi tout doucement. Je gémis de douleur. Putain de merde... sa race, ça fait mal... !
Bon en même temps je m'attendais à quoi ? Ça fait douze ans que je suis vide... au sens littéral du terme. J'ai jamais baisé en douze ans alors bon... Ça ne veut pas dire que je ne me suis pas soulagé hein... un peu de bon sens tout de même. Je reste un mec. Qui a des besoins.
Enfin bon... tout ça pour dire que j'aurais vraiment dû m'entretenir de ce côté-là. Parce que putain de bordel de chiotte, cette douleur est putain d'insoutenable là...

-    J'arrête, il dit finalement en commençant à se retirer.
-    Non... Dawson s'il te plaît, je supplie presque.

J'appuie mes pieds sur son magnifique postérieur et grogne de douleur. Je souffle un bon coup.

-    Vas-y juste... doucement...
-    Je peux te préparer Ibrahim....
-    Non... je te veux en moi Dawson... je veux te sentir...
-    Ce que tu peux être têtu... on a tout notre temps...

Je me redresse quelque peu. Finalement je plante mon regard dans le sien.

-    Tout notre temps ? je répète.

Il hoche la tête.

-    Tu... tu restes ? je demande finalement les larmes aux yeux.

Il hoche à nouveau la tête en souriant.

-    Si tu veux bien de moi.
-    Tu déconnes... ?

Je souris de toutes mes dents et m'accrochent à son bassin, entourant son cou de mes bras.
Après un instant il se retrouve complètement en moi et commence de longs va et viens. Je m'habitue rapidement à sa présence et l'intime d'accélérer ce qu'il fait sans trop tarder. Ses coups se font plus profonds et il touche ma prostate. Je laisse échapper un gémissement de plaisir alors que je sens mes larmes rouler le long de mes joues.
Il retape plusieurs fois dans ma prostate et je me contracte à de nombreuses reprises. Je sens son souffle près de mon oreille et je frissonne.

-    Je t'aime, me murmure-t-il.

Je me cambre alors et pousse son visage dans mon cou, l'intimant de me mordre.

-    Je t'aime... je t'aime aussi, je dis en jouissant dans un gémissement des plus bestiaux.

Il me suit à peine quelques secondes après et on glisse sur le sol. Quand il se retire sa semence se répand de partout. Je fais une petite grimace mais me met à rire.

-    Quoi ?
-    On vient d'inaugurer ma salle d'auscultation...
-    Oh... et on a tout le temps pour inaugurer toutes les salles que tu veux mon ange...

Une étrange relationOù les histoires vivent. Découvrez maintenant