Jordy Adams, dix neuf ans arrive à New York City, ville de naissance de son père, pour reconstruire sa vie. Après un grave accident, elle décide de tout quitter même s'il ne lui reste pas grand chose, pour aller s'installer dans la ville qui ne dort...
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Cody Miller 👆🏻 -------------------------------------------------------------
Je frappe à sa porte, en espérant qu'elle m'ouvre et que les invités d'hier soient tous partis. - Hey, Jordy ! s'exclame t-elle.
- Salut Abby, comment vas tu ?
- Je vais bien merci, entre, je t'en pris.
- Merci. Dis je en pénétrant dans l'appartement.
- Qu'est ce qui t'amène ?
- Je viens m'excuser pour hier.
- Il n'y a pas de mal, tu sais je comprends qu'Emmet soit un peu dur a supporter.
- Emmet ? demande je perdue.
- Oh, le mec que tu appelais... attends ... L'Inconnu c'est ça ?
- L'Inconnu s'appelle Emmet ?
- Ouais. Rigole t-elle face à mon expression médusée.
Ça me fait bizarre de connaître son prénom, ça le rend encore plus réel, plus humain. C'est étrange de me dire que je le reverrais peut être jamais. Enfin j'espère. Ou peut être pas.
- Tu sais pour hier, je comprends. Tu sais, Jérome je ne le connais pas bien et puis je croyais qu'il avait changé. Je suis vraiment désolée. Et pour Emmet ce n'est pas un mec qui discute beaucoup mais malgré ce qu'il s'est passé entre vous tu devrais l'ignorer, il est du genre spécial. Reprend t-elle.
- T'inquiète pas je ne comptes pas le recroiser.
Alors qu'elle va ajouter quelque chose, Cody entre dans le salon ou nous étions assises. Nous changeons de sujet et parlons de chose un peu plus légère.
Le lendemain au moment de choisir ma veste, je tends le bras pour attraper la veste de Dorian, je la mets puis l'enlève directement. J'en enfile une autre mais préfère le style classe de l'autre alors je la prends et la place sur mes épaules pendant que je descends les escaliers.
Je marche dans les couloirs de la fac, mon appareil devant les yeux, des fois je me dis que c'est ma deuxième paire d'yeux. Je ne peux pas m'empêcher de capturer tout ce que je vois. J'ai les yeux rivés sur l'écran pour voir la photo que je viens de prendre d'élèves. J'adore cette université, l'esprit créatif des élèves englobe l'espace. Chaque personne à la tête dans les étoiles, l'art de la peinture, de l'écriture, de la lecture, du théâtre ou de l'audiovisuel hantent les élèves. Ici, il est presque impossible de croiser quelqu'un qui n'effectue pas une tache en rapport avec ces thèmes. La tête dans les nuages, je percute quelqu'un et il rattrape de justesse mon appareil photo. Je me confond en excuse et commence à ramasser ses cahiers sans lever la tête vers lui.
