Chapitre 43

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Bonne lecture 😘 Dorian comme vous pouvez le voir et toujours présent 😁
👇🏻⭐️💬👇🏻

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👆🏻Dorian Anderson 👆🏻
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Alors que je suis encore entrain de conduire vers Manhattan, la pluie se met à tomber sur NY. Je roule tout droit vers mon appartement, sans même le voir, je suis déjà arrivée et garée devant l'immeuble en bric. Je monte les escaliers que j'ai si souvent montés. Je me retrouve sur ce palier qui a vu tellement de discussions et disputes qu'il pourrait écrire un roman. Je jette un coup d'œil vers la porte de mes voisins avec haine. Je m'arrête net devant la porte de mon appartement. Je prends une profonde inspiration et passe une de mes mains sur mon visage encore fatigué. Je reste plantée devant la porte un bon moment avant de me décider à l'ouvrir. Je revois les scènes tourner en boucle dans ma tête sans pouvoir rien y faire. Je m'attends à trouver du sang partout, des chaises renversées et mes larmes séchées sur le sol mais lorsque je pénètre dans la pièce il y a rien, tout est propre, rangé à sa place. Rien ne dépasse. C'est presque mieux rangé qu'en temps normal. Je frissonne et me sens pour la première fois mal à l'aise dans mon propre appartement. L'idée que quelqu'un soit entré chez moi pour le nettoyer, m'horrifie. Après de longues minutes à réfléchir, debout dans mon salon, je me dirige vers ma chambre. Je prends quelques affaires dans un sac puis me retourne dans la salle à manger pour y trouver un objet précis. Je me dirige vers la bibliothèque ouvrant quelques boites pour trouver l'objet en question.

-       Allez, faites qu'elles soient là, pries je pour moi même.

            J'ouvre la dernière boite et trouve le petit trousseau de clé. Je souris et les attrapes. Je réunies toutes mes affaires et ne m'attardent pas plus longtemps dans l'appartement de peur que mes amis ne débarquent. Avant de partir, je regarde une dernière fois mon chez moi puis tourne les talons et sors. Une fois sur le parking, un choix difficile s'offre à moi. La Porsche d'Emmet ou mon Dodge Ram ? Mes pieds choisissent tous seuls et se dirigent vers la voiture de luxe. Je monte à l'intérieur et l'odeur du cuir me met à l'aise. Je démarre et sors de la place. Alors que je conduis dans l'allée pour rejoindre la grande route, ma voiture croise une autre beline noir. Je jette un coup d'œil à l'intérieur et mes yeux se posent sur Cody, Abby et Emmet qui me regardent. Je mets un coup de gaz, les laissant sur place. Bloqués par la circulation,  ils ne peuvent pas faire demi tour.

            Au bout d'une demi heure, j'arrive à l'appartement de Dorian. Je ne sais pas pourquoi mais c'est le première endroit auquel j'ai pensé lorsque j'ai réfléchis à un lieu pour échapper aux harpies de Miller. Je rentre dans son appartement moderne et essaye de canaliser mes émotions qui me submergent d'un coup. Je serre les clés dans mes mains jusqu'à ce qu'une des clés pénètre dans ma peau me faisant saigner. Une fois mes esprits remis en place je vais directement ouvrir les volets pour admirer la vue sur Times Square. Je regarde le monde s'agiter sous mes pieds avec nostalgie. Cet endroit est si spécial pour moi. Un jour pendant les vacances d'hiver, Dorian a décrété que je n'avais pas assez visité la ville et tous les endroits touristiques. Il avait passé les vacances à me faire visiter chaque endroit en prenant soin de m'énoncer l'histoire de chaque lieu ou monument. Après une admiration de la vue depuis l'Empire State Building et de Top of the Rock, la visite du MOMA et celle de Grand Central, il me réservait une dernière journée bien spéciale. Le dernier jour nous avions donc passé une journée dans une galerie d'art puis nous avions été trainer les boutiques d'antiquaire. A la fin de cette journée, il m'avait emmené manger pas loin de chez lui et pour finir la soirée, nous étions aller marcher à Times Square.  C'est à ce moment que je suis tombée amoureuse de cet endroit. Les lumières qui l'illuminent nous donne l'impression d'être en plein jour. L'euphorie présente là bas, me rappelle celle de NY en elle même. Je me rappelle avoir fait la touriste à prendre plein de photo des que j'ai posé le premier pied dans la grande avenue. Les buildings me surplombaient et je me sentais bien. Je tournais la tête dans tous les sens pour regarder les panneaux publicitaires placés sur les façades. En a peine quelques minutes j'étais devenue aussi euphorique que l'endroit. Je souriais de toutes mes dents et étais enfin heureuse. Dorian, lui, rigolait de ma tête ahurie. J'étais déjà venue à Times Square mais jamais en soirée et je trouve que la journée c'est tellement moins magique et gigantesque qu'en pleine nuit. Les phares des voitures, la lumière des écrans de téléphone, les écrans partout, tous étaient intensifiés et en rythme avec les battements de mon cœur. Je continuais de marcher et d'observer tout ce qu'il m'entourait jusqu'à ce que Dorian m'arrête et me fasse tourner pour que je sois en face de lui. Il me regarda comme jamais personne ne m'avait jamais regardée, j'aimais ce regard rassurant sur moi. Il prit mon visage entre ses grandes mains arrêtant le temps par la même occasion. Tout autour de nous continuait de bouger mais nous étions extérieur à la scène, dans notre propre bulle, comme si rien ne pouvait nous atteindre. D'un geste délicat, il posa ses lèvres sur les miennes et tout devint magique et parfait. Ce fut notre premier vrai baiser qui marqua aussi le début de notre relation. Depuis ce jour, le lieu qui est pour presque tout le monde un lieu de mouvement et d'agitation est mon lieu de repos et de paix.

            Je me recule de la vitre essuyant la larme qui a coulé le long de ma joue. Je m'assois sur le canapé en cuir, le dossier sur les genoux et commence à le feuilleter. Il est en deux parties, une sur les Levonaire et l'autre sur le business de M. Miller. La partie Levonaire est composée de nombreux noms, de genres de marchandises, de la grandeur de leur influence, de leur revenu et de quelques unes de leur planque. La partie Miller quant à elle est composée de détails, beaucoup de détails sur leur trafic, de nombreux lieu de planque, et de beaucoup de noms. Je les survoles du regard mais m'arrête sur un en particulier : Bob Rivens. Je reste un moment à fixer son nom puis regarde l'inscription ajoutée a côté, la spécialisation. Armes. Sans attendre, j'attrape mon téléphone.

-       Allo ? décroche une voix rauque.

-       Salut Bob, c'est Jordy. Je te dérange ?

-       Non, il est juste tôt.

            Je regarde l'heure sur la pendule du salon et constate qu'il est à peine sept heures du matin.

-       Je suis désolée, tu veux que je te rappelle ?

-       Non, pourquoi tu appelles ? Tu veux enfin apprendre à faire des cocktails ?

-       Non pas du tout, réponds je en rigolant.

            Je sens le stress monter en moi, c'est la première fois que je suis confrontée à ce genre de situation. Je respire lentement et me lance.

-       Est ce que tu pourrais me procurer une arme ? Avec des cartouches ? questionne je simplement.

-       Qu'est ce que tu vas foutre avec des armes Jordy ?

-       Tu peux m'en avoir ou pas ? m'agace je.

-       Oui, rejoins moi au resto dans trois heures.

-       Est ce qu'on peut aller ailleurs ?

-       Ouais, rejoins moi au Jamba Juice sur la quarantième rue Est.

-       Parfait, dis je avant de raccrocher. Merci.

 Merci

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You are my lossOù les histoires vivent. Découvrez maintenant