Jordy Adams, dix neuf ans arrive à New York City, ville de naissance de son père, pour reconstruire sa vie. Après un grave accident, elle décide de tout quitter même s'il ne lui reste pas grand chose, pour aller s'installer dans la ville qui ne dort...
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Mes yeux s'ouvrent subitement, lentement, mes membres se mettent en éveillent. Mes épaules ainsi que mes poignés me font mal. C'est en gigotant pour bouger de cette position peu confortable que je me rends compte que mes mains sont liées dans mon dos. Intriguée, j'observe la pièce dans laquelle je me trouve. Je suis assise au milieu d'une pièce assez petite, humide avec très peu de luminosité. La seule lumière de la pièce provient d'une lampe abimée, pendant du plafond. Je redouble mes efforts pour me libérer de mes chaines mais mes efforts ne servent à rien. Je me tourne et retourne pour essayer d'apercevoir un objet ou un mur qui me serait familier mais rien. Je me force pour me souvenir des derniers évènements qui m'ont conduit ici. Je me rappelle avoir diner avec Sergey. Je le cherche des yeux mais la pièce est vide. Ensuite je suis ... je n'arrive pas à me souvenir. Je ferme les yeux, serre les poings puis force ma mémoire à se souvenir mais rien ne vient. Je repasse le diner en boucle dans ma tête jusqu'à ce que les scènes soient limpides mais mon esprit se bloque dès que mon téléphone sonne.
Je serre mes poings si forts que mes ongles commencent à brûler mes paumes. Ma tête me fait si mal que j'ai l'impression d'avoir le cerveau en feu. Je dois me souvenir, je dois trouver un moyen de sortir d'ici mais je ne peux rien faire si je ne sais pas qui m'y a emmené. Soudain mon amnésie s'évapore et le passé me revient. LEVONNAIRE. Mon esprit imagine alors une centaine de théorie et se questionne sur les raisons de ma présence dans cette pièce mais aucune n'est assez plausible. Je me demande alors où a été mon erreur. Je ne peux pas être enfermée ici s'il n'y a pas eu une erreur de commise. Mon cerveau est encore embrouillé par mes reproches lorsque la porte s'ouvre. Trois silhouettes se dressent devant moi. La lumière qui les dissimule, est trop puissante et brûle presque mes rétines. Mes yeux prennent quelques minutes à s'accommoder à cette nouvelle luminosité. Je peux enfin voir mes bourreaux. Lucas et Alexandre Levonnaire se tiennent l'un à côté de l'autre, le regard hautain. Je cherche dans les yeux de Lucas, les réponses à mes questions mais il ne laisse rien paraitre. La troisième personne avec eux est un homme plus petit qu'eux. Il a le visage amoché et de très grands yeux noirs. Il a les bras croisés sur le torse et son visage tuméfié semble presque plus pervers et plus faux que les deux autres présents à côté de lui.
- Qu'est ce que ça veut dire ? Qu'est ce que je fais attachée ? C'est comme ça que vous faites confiance à vos associés ? commence je en me débattant avec rage.
- Détachez moi, maintenant ou je vous jure que je vous le ferais payer.
Je les regarde en croisant les doigts pour que tout ça ne soit qu'une blague et qu'Irena soit bien plus puissante. Le déni est le seul plan que je trouve face à ces trois molosses.
