Jordy Adams, dix neuf ans arrive à New York City, ville de naissance de son père, pour reconstruire sa vie. Après un grave accident, elle décide de tout quitter même s'il ne lui reste pas grand chose, pour aller s'installer dans la ville qui ne dort...
Hello ! Je suis désolée le chapitre que j'ai préparé hier ne s'est posté. Donc ce chapitre 81 arrive un peu en retard... Bonne lecture 😘 👇🏻💬⭐️👇🏻
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👆🏻Gaëlle Clarke 👆🏻 --------------------------
Je pénètre dans le petit bureau les doigts presque soudés à la crosse de mon arme. Mes yeux se posent directement sur sa silhouette assise dans un grand fauteuil en cuir derrière un bureau en bois massif. Je m'avance de quelques autres pas sous son regard réprobateur. Finalement, je prends appuie dans le sol et resserre un peu plus mon arme que je pointe sur elle.
- bonjour Jordy, déclare t-elle en français.
Elle ne semble pas surprise, elle est totalement calme malgré mon regard assassin, malgré mon arme, malgré ce qu'elle m'a fait, malgré tout. Ses yeux ne sont ni chaleureux, ni oppressants, juste neutre comme si elle croisait une inconnue dans la rue. Je ne sais pas s'il est possible d'haïr comme je la hais. Je ressens dans mes tripes cette douleur vive qui me rappelle que jamais cette femme ne sera ma famille. Je me rapproche encore d'elle, fixant ses yeux gris.
- Pourquoi avoir fait tout ça ? Tu as tout ruiné juste pour le pouvoir ?
Les lèvres de ma génitrice se relève en un sourire strict puis je la vois prendre appuie sur les accoudoirs pour se lever. Instantanément, je resserre ma poigne autour mon revolver. Elle se tient bien droite, face à moi. J'ai l'impression que tout dans ce bureau semble plus grand, trop grand, comme si j'étais redevenu l'enfant qu'elle a laissé.
- Tu as toujours été le problème. Avant que tu naisses Chris et moi avions des projets. Le plus grand d'entre eux était de reprendre la tête de la mafia de Jones en tuant Alenzo. Nous étions peut être ses amis mais son règne avait assez duré. Avoir Cody nous a rassuré dans le fait que la mafia reviendrait à un Miller si quelque chose arrivait et puis tu es arrivée. Une fille. Ton père t'aimait tellement qu'il a renoncé à notre grand projet tout ça pour te protéger, de peur que quelqu'un s'attaque à sa petite fille chérie. Pitoyable. Je ne voyais qu'une solution, que tu disparaisses. Alors j'ai demandé aux Adams de te tuer mais eux aussi étaient pitoyables. Ils se sont mis en danger tout ça pour te sauver, toi (son rire résonne dans toute la pièce et je sens mon cœur se serrer). On voit où ça les a mené.
Mes dents se serrent et j'agite mon arme dans sa direction. Elle recule en souriant mais ne change pas d'attitude. Ses paroles me font l'effet d'une gifle, mes parents n'étaient pas pitoyables et avant même, ils étaient amis.
- Sauf que ton père a été encore plus inquiet et gaga. Finalement, il passait son temps à essayer de te trouver plutôt que de monter au pouvoir. Alors je suis partie et j'ai crée mon propre pouvoir. J'ai fait ça à cause de toi. Parce que tu as charmé tout le monde avant même de savoir parler.
