Chapitre 25

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👆🏻Abbigaëlle Clarke 👆🏻---------------------------------------------

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👆🏻Abbigaëlle Clarke 👆🏻
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Mon esprit reprend peu à peu la connexion avec la réalité. Tous mes sens se mettent en éveil et la confusion qui embrumait mon cerveau s'évapore. Je retrouve l'odorat et le parfum d'Abby vient chatouiller mes narines, puis mon toucher se réactive et je sens ses bras autour de moi. Et enfin je recouvre la vue et observe la pièce qui se trouve autour de moi. Mon lit deux places se trouvent en face de la porte de la chambre. À droite de celui ci est placé un bureau collé au mur juste à côté de la porte fenêtre donnant sur le petit balcon. De l'autre côté, collé contre le mur, est disposé mon armoire. Abby dit souvent que ma chambre est impersonnelle mais je l'aime bien comme ça. Ce qui la rend personnelle ce sont les personnes qui y viennent et surtout cette magnifique brune allongée à côté de moi. Je tourne la tête vers elle et la regarde alors qu'elle est encore endormie contre moi. Je n'ai besoin de rien, pas besoin de souvenir alors que chaque moment que je passe avec en devient un. Je n'ai pas besoin de miroir lorsque ses yeux sont ceux qui me reflètent à la perfection.

Je connais Abby depuis bientôt quatre ans mais j'ai l'impression de la voir différemment depuis quelques temps. Quand je l'ai rencontrée je n'étais qu'un gamin qui venait de perdre sa mère et qui avait la rage de tout. J'étais toujours en colère contre tout le monde, je ressemblais beaucoup à Emmet. Puis j'ai rencontré Abby. Au début je dois être honnête mais je ne l'aimais pas beaucoup. Elle était curieuse et d'une gentillesse étrange. Je restais donc avec elle parce qu'Emmet l'aimait bien. Petit à petit, elle l'a aidé, je le voyais il l'appréciait mais ce que je croyais être de l'amour entre eux était enfaite une forte amitié voir de la fraternité. C'est à ce moment que j'ai commencé à être intrigué par cette fille qui avait brisé le cœur de glace de mon « frère ».

Après toutes ces années, Abby est devenue la personne qui arrive le mieux à me comprendre. Je ne remercierais jamais assez Jordy pour m'avoir ouvert les yeux sur les réels sentiments que je ressentais à son égard. A force de vouloir en savoir plus sur elle, je suis tombé amoureux de ce que je découvrais. Je pensais que ce que je ressentais était normal, que je possédais la même relation qu'elle a avec Emmet. Je me souviens du jour ou je lui ai annoncé que je l'aimais enfaite je ne lui ai pas vraiment dis je l'ai juste embrassé, j'ai brisé notre barrière. Je suis allongé sur le dos, les yeux regardant la candeur du plafond et les bras entourant ma petite amie. Je me mets alors à me souvenir à ce fameux jour.

Abby était assise sur notre canapé, elle regardait la télé attentivement et portait ses doigts à sa bouffe signe de concentration chez elle. Elle regardait un épisode de sa série, elle était si attentive à l'action qu'on croyait presque que c'était réel. Je me souviens que j'avais passé presque toute l'après midi à la regarder sans la lâcher des yeux chaque geste qu'elle faisait. Elle me fascinait. Abby avait les cheveux attachés en une queue de cheval haute, quelques cheveux s'échappaient de son élastique aléatoirement. A la fin de son épisode, je fis semblant d'être intéressé par on téléphone. Elle se leva, traversa le salon et me lança un sourire en ajoutant qu'elle allait prendre une douche. Je n'avais pas réagir mais la déception d'avoir perdu mon spectacle préféré se faisait sûrement lire sur mon visage baissé. Au bout d'une demi heure, alors que je faisais la cuisine – enfin que j'essayais -, je voulu lui demandé de l'aide et rentra dans sa chambre sans frapper. La porte s'ouvrit et je la trouva debout au milieu de sa chambre regardant sa penderie. Elle portait seulement une serviette autour de son corps et ses cheveux coulaient sur ses épaules, encore humide de sa douche. Elle ne portait plus de maquillage, son visage semblait plus enfantin. Ses bras étaient croisés contre sa poitrine. Je restai un moment à l'observer sans trop savoir quoi faire ou quoi dire, elle aussi détaillait mon visage. Elle ne parla pas et me sourit simplement. Mon cerveau ne fit qu'un tour et je traversai la pièce et sans réfléchir posa mes lèvres sur les siennes. Je ne savais pas comment ni pourquoi mais j'étais et je suis encore physiquement, mentalement et éperdument attiré vers elle de tout mon être.

You are my lossOù les histoires vivent. Découvrez maintenant