Jordy Adams, dix neuf ans arrive à New York City, ville de naissance de son père, pour reconstruire sa vie. Après un grave accident, elle décide de tout quitter même s'il ne lui reste pas grand chose, pour aller s'installer dans la ville qui ne dort...
Désolée pour le retard mais le voilà le nouveau chapitre. J'espère qu'il vous plaira 😊 j'ai mis la vidéo présentation de Chris en média 😁 Bonne lecture 😘 👇🏻⭐️💬👇🏻
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👆🏻Chris Miller 👆🏻 -----------------------------------
Je me tiens devant la grande porte et je suis en plein combat avec moi-même pour savoir si j'ai envie d'y rentrer. Je passe finalement les portes et pénètre dans la salle de sport. Cette pièce me rappelle les évènement de la veille, j'aurai tant aimé que ça se passe autrement. Je passe mes mains froides sur mon visages puis referme les portes plus décidée que jamais. J'ai troqué ma robe pour une tenue de sport plus confortable. L'atmosphère de la pièce fait monter en moi une adrénaline méconnaissable. J'attrape un rouleau de bandage de boxe puis vais me planter devant le gros sac qui pend au milieu du lieu. J'entoure mes phalanges de bandage et en oublie même les gants. Je monte ma garde, monte sur la pointe de mes pieds puis commence à frapper dans le sac de sable. Je me contiens pour les premiers coups mais une colère insoupçonnée s'éveille de mes entrailles et me pousse à frapper plus fort. Maintenant, sentir mon poing s'écraser contre le cuir me procure une sensation hypnotique comme si je ne pouvais pas m'arrêter. Je cri à chaque fois que je lance mon poing vers ma cible. Je me sens hantée par une colère refoulée depuis des années, je libère enfin la pression et les sentiments que je contiens depuis des jours, voir même des années. Alors que j'arrive enfin à faire bouger le gros sac, j'entends les os de mes mains craquer. Je ne m'en préoccupe pas et me concentre sur l'adrénaline qui court dans mes veines depuis que j'ai commencé. Je cris si fort que j'ai du mal à respirer, mes cris résonnent dans la pièce vide. Les hurlements que je pousse sont projetés dans l'air, vont ricocher contre les murs puis reviennent s'écraser en même temps que mon poing sur le sac de frappe. Le cliquetis des chaines qui le retiennent au plafond me donne de la force et m'aide à me concentrer.
Soudain, je me sens soulevée du sol. Deux bras musclés viennent entourer ma taille et me recule du sac. Je me débats dans tous les sens pour que la personne me lâche et que je puisse me remettre à frapper dans le sac, prise d'un besoin vital de me défouler. Je hurle de toutes mes forces à cette personne de me lâcher mais elle n'en fais rien et m'éloigne du sac. La colère et l'adrénaline font battre mon cœur plus vite et me donne une force que je ne me connaissais pas. Je me contenais depuis si longtemps et j'ai enfin évacué toute ma rage, j'ai besoin de ressentir ça encore. Finalement, après un combat acharné, la personne me lâche à quelques mètres du sac. Ma première intuition est de me rediriger directement vers celui ci mais la personne me retient par le bras pour que je la regarde. Je me retourne pleine de rage prête à tout pour qu'elle me lâche mais le regard horrifié d'Emmet me stoppe net. C'est alors que je le revois avec Gaëlle hier, l'un à côté de l'autre quelques heures après notre baiser fougueux. Je ne peux me retenir et lui décoche un coup à la mâchoire. Ce geste le surprend et il recule un peu étourdi. Je plonge sur lui sans lui laisser le temps de se remettre, je le regarde et l'assaille de coups. Lance mes membres dans sa direction y mettant toute la fureur que j'éprouve à son égard. Chacun de mes coups trouvent sa peau, il ne se défend même pas ce qui amplifie le feu qui brûle mes poings serrés.
