Chapitre 84

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Je suis désolée je viens de voir que le chapitre 83 ne s'était pas posté. Je pense que j'ai vraiment une mauvaise alchimie avec la technologie. Bon bah vous allez avoir deux chapitres coup sur coup. 🤷🏼‍♀️                                         Désolée et bonne lecture. 😘
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👆🏻Emmet Jones 👆🏻-----------------------

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👆🏻Emmet Jones 👆🏻
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            Après plus de onze heures et une escale de deux heures à Munich, j'atterri enfin sur le sol américain. Je suis l'une des premières à sortir de l'appareil lorsqu'il atterrit. Je n'ai aucun moyen de joindre Sergey et je m'inquiète un peu de sa sortie du pays. J'ai du lui faire mes adieux au moment ou nous avons mis en scène sa mort et que j'ai brûlé la maison dans laquelle nous vivions. Je ne sais pas si je le reverrai un jour. Mais je sais que ça en vaut le coup, pour nous deux. Je ne peux m'empêcher de sourire de toutes mes dents lorsque je reconnais les écritures familières de JFK. Je me souviens avoir atterri ici, il y a 5 ans, des rêves pleins la tête. Je rêvais d'étudier à NY et j'y étais enfin, une envie de nouveau et j'étais partie. Maintenant, c'est une envie d'ancien qui me pousse à poser une nouvelle fois les pieds sur le sol new-yorkais. Récupérer mes bagages me prend tellement de temps que je ne peux m'empêcher de taper du pied contre le sol. J'ai si peur et je suis si excitée. Matveï est mort à l'heure qu'il est et je me sens obligée de vérifier derrière pour m'assurer que je ne suis pas suivie. C'est lorsque je passe la douane américaine que je sens les yeux d'un type sur mon cou, je passe les portiques et remarque qu'il est toujours derrière moi. J'accélère le pas puis me relâche lorsque je le vois courir vers une femme tenant un panneau avec ce qu'il semble être son prénom. Je soupire et continue d'être portée par le flot de passager qui continue d'avancer. Une fois dehors, je respire l'air léger des Etats-Unis. J'ai rêvé d'être là depuis plus de quatre ans. Je veux ma fin heureuse même s'il me faut jeter de chez elle, la nouvelle copine d'Emmet. Cette pensée me fait paniquer en quelques secondes. Je sais que je ne vais pas rejoindre qu'Emmet, je vais aussi retrouver mon frère et ma meilleure amie mais je ne peux pas mentir en disant qu'Emmet n'est qu'une partie infime de mon retour. Je me demande s'il va me reconnaître. C'est à ce moment que je me rends compte que je porte encore ma perruque. Je rentre une nouvelle fois dans l'aéroport et trouve des toilettes. Je me place devant le miroir de la cabine et respire profondément. Je ne me suis presque pas vue sans cette perruque depuis un moment. Je ne me souviens même plus du blond de mes cheveux. Je me regarde dans les yeux et je vois mes pupilles pétiller d'une émotion nouvelle : l'excitation. D'un geste impatient, je retire mes faux cheveux et retire le filet qui retient les vrais. Je passe mes mains sur mon crane et remet ma coiffure en place. Comme une idiote, je souris face à mon reflet et plonge ma perruque dans mon sac à main.

            Je passe d'abord déposer mes affaires dans un hôtel. Je réserve une chambre sous le nom qui m'a permis de disparaître. Une fois mes affaires déposées dans ma chambre d'hôtel, je m'empresse de sortir dans la rue. Toute l'excitation new-yorkaise me transporte et je me penche un peu plus sur la route pour appeler un taxi.

You are my lossOù les histoires vivent. Découvrez maintenant