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Nouveau professeur

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Nouveau professeur

Le regard plongé en direction de la fenêtre, Jagger attendait là devant la fenêtre

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Le regard plongé en direction de la fenêtre, Jagger attendait là devant la fenêtre. À partir d'aujourd'hui il prenait les choses en main, et il avait hâte de voir la tête de son chaton quand elle l'apprendrait. Il allait être sur son dos telle une sangsue, il s'en réjouissait d'avance.

Son regard délaissa le paysage derrière la fenêtre pour se figer sur la porte. Ça y est, elle arrivait. Il avait entendu les pas de Livi dans le couloir. Il l'avait facilement reconnut à son rythme de pas. Il reconnut aussi les bruits des chaussures de Lucan qui l'accompagnait comme il le devait. Le cliquetis du poignet se fit entendre, et bientôt la porte grinça en laissant apparaître la silhouette de la jeune femme. Elle avait la tête baissée et était rapidement entrée dans la pièce. Elle prit soin de refermer la porte et sans même prendre la peine de voir si son professeur était là, elle se dirigea vers la bibliothèque. Elle s'accroupit sur l'étagère du bas et y déposa trois bouquins avant d'en chercher un autre. Jagger ne dit rien et la déshabilla du regard comme à chaque fois. La tresse qu'elle avait faite aujourd'hui descendait le long de sa nuque, et la robe rouge qui l'habillait faisait ressortir son tien. Cette couleur lui allait vraiment bien.

— Vous savez en fait, je n'ai toujours pas compris ce que vous m'avez dit. Le conseil...

Sa phrase se coupa dans le vent, Livi venait enfin de remarquer sa présence. Jagger croisa ses bras sur le torse un petit sourire victorieux sur les lèvres.

— Qu'est-ce que tu fais là ?

Oui c'est bien ce qu'il pensait, elle était remontée contre lui. Mais il y avait autre chose... Livi avait dit ça bassement, comme si elle ne pouvait pas plus articuler ; sans parler de ses joues qui étaient gonflées. Pourtant elle n'avait rien en bouche.

— Bonsoir à toi aussi, fit-il avec désinvolture. Je te donne ton cours. Je te rappelle que l'examen est pour bientôt. Mais avant de s'étendre là-dessus, j'aimerais savoir ce qu'ont tes joues.

Elle ne lui répondit pas et croisa ses bras sur sa poitrine en lui lançant un regard mauvais. Elle n'avait pas besoin de lui répondre, Guiseppe l'avait sans doute déjà mis au courant, ou s'il ne l'avait pas fait, les jumelles s'en étaient chargées.

— Allons donc tu ne vas tirer un tel visage pour une carie... Que dis-je deux caries, ajouta le brun ce qui fit grogner la blonde intérieurement.

Oui elle grognait pour ça, mais pas seulement. La blessure de sa gifle de la veille avait peut-être disparu grâce au médecin, mais le ressenti était toujours d'actualité.
Il attrapa un stylo de sa poche ainsi que la main de la blonde et la tira vers le bureau. Assis sur la chaise, le vampire la fit s'asseoir sur ses jambes et pointa le stylo de lumière en sa direction.

— Ouvre la bouche, ordonna-t-il.

Livi lui lança un regard qui voulait tout dire. Non, elle n'ouvrirait pas la bouche.

— Ne fais pas l'enfant et ouvre la bouche. À moins que tu ne préfères que je ne m'en charge ?

La blonde frissonna et finit par ouvrir sa bouche. Il lui fit relever le menton et la lumière inspecta les bords de sa gencive.

— Une chance que Guiseppe te les ait enlevées, les vampires supportes mal les caries bien que ces cas restent rares et que tu n'en sois pas une entièrement. Tes gencives sont encore saignantes mais elles cicatriseront bientôt. As-tu déjà eu tes dents de sagesse ?

Elle haussa les épaules et il hocha la tête.

— Il faudra donc surveiller la poussée ou non d'une autre dent. Quoi qu'il en soit c'est extrêmement risible. Une concubine avec une carie... Décidément, j'aurais tout vu avec toi. Serais-tu toujours une enfant à qui on doit dire de se laver les dents trois fois par jour ?

Livi n'apprécia pas sa parole. Non elle n'était pas une enfant et elle se brossait les dents tous les jours.

— Enfin, cette petite aventure dissuadera peut-être Lucan de te donner des bonbons à chaque fois que vous vous croisez.

Alors que le roi la narguait en scrutant ses dents, elle referma subitement sa bouche. Il ne grimaça même pas.

— Lâche mon doigt, fit le vampire en sentant son index emprisonné entre ses deux mâchoires.

La blonde aux mèches bleues accentua la pression de ses dents sur son index alors il lui attrapa le nez et le pinça à son tour. Un duel de regard s'en suivi, le premier qui craquait perdrait. Le duel ne dura pas longtemps. Livi relâcha sa bouche et lui lâcha alors le nez. Elle se releva vivement en se tenait le nez maintenant rougi ; lui croisa les jambes en secouant la tête. Maintenant, il avait une belle trace de ses dents sur son doigt.
Toujours est-il qu'avec les joues gonflées, provoqué par ses gencives enflammées, son chaton ressemblait à un hamster.

— Pourquoi tu me donnes cours ? Fit-elle doucement en se massant le nez.

— Parce que je l'ai décidé. Ce serait ainsi jusqu'à l'examen.

— Quoi ! Cria-t-elle avant de se tenir les joues en grimaçant.

Le souverain soupira et se leva. La voyant déjà venir, il la coinça dans un angle de mur et se colla un peu trop à son goût. La blondinette pouvait presque sentir son torse contre sa peau se gonfler au fur et à mesure qu'il respirait. Lentement, il pressa ses mains à ces joues. Usant de sa magie, il apaisa ces gencives en diffusant une douce fraîcheur semblable à des poches de glaces.

— Doucement chaton, évite de crier tu ne fais qu'accentuer la douleur.

— Je n'ai pas besoin de toi pour un cours, si Miss barbecue n'est pas là je peux me débrouiller toute seule.

— Je ne crois pas non. La preuve, tu avais une question pour elle à ton arrivée. Ton professeur m'a fait remarquer que tu as quelques soucis de vocabulaire avec notre langue vampirique. De plus, tu me dois une journée je te rappelle, fit-il en celant son regard au sien. Et tu la passes aujourd'hui avec moi.

Livi resta statufiée un moment. Elle avait complètement oublié ça ! C'est vrai quoi, parmi toutes les journées où ils devaient la passer ensemble, pourquoi est-ce qu'il fallait que ce soit aujourd'hui ? Elle ne voulait pas.

— Dans tes rêves, cracha-t-elle.

— Non dans mes rêves je te fais l'amour, aujourd'hui j'ai décidé d'être sage et de juste donner une fessée à chacune des fautes que tu feras.

— Pardon ? Singla-t-elle en posant ses mains sur ses fesses.

Il lui avait déjà donné une fessée la veille, pourquoi voulait-il rajouter une couche ?

— Je te l'ai déjà dit, je serais intransigeant pour ton examen. Alors commençons, fit-il en lui indiquant le bureau de la tête.

Dhampire, Tome 1 : Jagger [Terminé]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant