Dhampire, Tome 1 : Jagger [Terminé]

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Appat

Dans le bureau royal, Livi avait pris place sur la chaise ou s'asseyait Lucan, ou tout autre vampire lorsqu'il conversait avec le roi. C'est-à-dire en face de son bureau, et cela ne lui plu pas. Jagger n'en fit rien lâcha d'une traite ceux à quoi il pensait.

— J'ai réfléchi aux conditions que tu vas devoir remplir si tu souhaites voir l'entraînement. Pour cela, tu dois te rendre jusqu'au terrain d'entraînement, cela signifie qu'il va falloir que tu acceptes de devenir un de mes concubins.

Livi avait mis quelques secondes à traiter l'information. Elle se rappela alors de lui avoir demandé à assister à un des entraînements des gardes.

— C'est censé être un type de condition ? Je pourrais me déplacer dans tout le palais et je suis supposée hésiter ? Répliqua-t-elle avec une pointe d'humour.

Jagger s'étonna de sentir l'odeur de citron de sa bouche. Il n'avait pas en mémoire un quelconque plat qui... Non. Livi avait eu des fruits de mer aujourd'hui. Le citron avait sans doute été servi avec les noix de Saint-Jaques.

— Les concubins ont autant de libertés que de contraintes, répliqua-t-il. Ils sont jugés par une partie du palais et personne ne doit avoir la possibilité de te faire le moindre reproche. Tu dois être irréprochable quand tu quittes la Bulle, cela signifie plus de jean, plus de t-shirt, ainsi que connaître tout le protocole par cœur. Il y a 200 articles, mais selon Joris tu en connais déjà certains. Ne te laisse pas berner par la simple illusion d'avoir une liberté. Cela n'a rien à voir avec ce que tu peux concevoir. Tu vas devoir me vouvoyer en public et t'incliner devant moi, or j'ai cru comprendre que tu n'apprécies pas particulièrement cela. D'un autre côté, il est vrai que tu as beaucoup à y gagner, demande aux jumelles, sourit-il. Si tu ne veux pas devenir concubine, je ne t'en tiendrai pas rigueur.

— Je le veux, coupa Livi.

Le roi rigola doucement. Il quitta son siège pour s'appuyer de l'autre côté de son bureau à côté d'elle. Il croisant les bras contre sa poitrine en lui faisant face.

— Je sais que tu as une idée derrière la tête. Alors autant te le dire tout de suite : je t'ai à l'œil et je veillerais à ce que ton professeur soit davantage strict.