Je saurai, bohémienne au jupon pourpre et sale
Dont les effets maudits ont troublé mes affaires,
Te forcer à la mode utile et sédentaire
D'une plus digne épouse, impudique animale !
Je saurai te plier par ma puissance mâle,
Contraindre ta fierté et régler ta manière
Et, soumise à mes vœux, de ton clan te défaire
Pour qu'à moi seul tu sois dépendante et loyale !
Et tu étoufferas, méprisable manouche,
Sous ces apprêts nouveaux ton air libre et farouche :
Pour mon amour ardent tu y consentiras !
Mais quand je rentrerai, affamé de tes bras,
Promets-moi qu'attendront, à l'ombre de ma couche,
Tous tes traits de gitane – ou tu me briseras.
Écrit le 25 juillet 2015. Publié le 5 mai 2018.
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