Son emprise [Katsuki-...]

Chap #9

Hello !!! Je vous poste le chap que j'ai relu ce matin :) on a repris l'écriture de Tu as le choix avec Aka-Shoto alors je vous promet pas que je pourrais publier un chapitre par jour cette semaine ;)

***

Avant même que les médecins viennent m'osculter, Ochako était arrivée.

- Qu'est-ce que tu fous là ?

- C'est Deku qui m'envoie !

- Mais c'est pas possible quelle mère poule.

- Il s'inquiète.

- C'est bien ce que je dis, y a pas besoin !

- Arrête si c’était lui qui avait eu un accident, tu seras inquiet toi aussi

- C'est bien pour ça que je l'ai formellement interdit de passer livreur, tu as vu déjà comment il est maladroit sur deux pieds.

- Tu peux parler, c'est toi qui a eu un accident et qui à l'hôpital !

- Non mais c'est le connard devant moi qui a ouvert sa portière juste quand je passais !

Elle rigole de ma mauvaise humeur et prit une chaise. Elle s'assit juste devant moi et me fixe.

- Tu vas vraiment rester là à me regarder ?

- Oui, oui je suis en mission.

Je soupirai. Les médecins passèrent, on m'emmena faire une radio, ils vérifièrent aussi que je n'avais pas de traumatisme crânien ou autre chose puis on attendait les résultats avec Ochako. Vers 23h Deku se pointe avec Shoto

- Vous avez fait comment pour rentrer les horaires de visite sont terminés ? demandais-je étonné.

- bah en fait il y a aucune sécurité dans cet hôpital, c'est fou, on est rentré par les urgences, il y avait personne. On a envoyé un SMS à Ochako et on est monté. Ça va toi ? Me demanda Deku

- J’ai jamais été aussi bien de ma vie, ironisais-je.

Il s’avanca pris ma main et je senti le regard de shoto sur nous. Je lui aurai bien fait un gros fuck mais j'avais plus de main valide libre. Le médecin entra dans la chambre surpris de la voir aussi bondé à cette heure.

- Mais qu’est ce que vous faites tous là ?!  

- Heu on est venu voir notre ami, répondit Ochako.

- Les visites sont terminées, vous ne devriez pas être là.

- Mais il a que nous, s‘exclama t-elle !

- On est dans un hôpital, il y a plein de médecins et d’infirmières pour prendre soin de lui.

Deku le regarda avec ses grands yeux, je suis sûr que y a pas que moi qui peut pas résister.

- Bon je vous laisse 5 minutes. Mr Bakugo, vous avez effectivement le bras cassé, on va vous plâtrer pour 4 semaines et vous faire un arrêt de travail le temps que vous fassiez un peu de rééducation et de kiné.

Il se retourna vers Deku.

- Vous pourrez venir le chercher demain matin, on le garde cette nuit sous observation comme il a eu un accident c’est plus sûr.  

Il parti et quand il revient avec plusieurs personnes il indiqua à mes visiteurs qu’il était temps de les laisser travailler.

- Ca va aller ? me demanda Deku

- C’est bon j’ai plus 4 ans et en plus y a des beaux médecins qui viennent s’occuper de moi.

- T’es con.

Il rigolait. Il me tendit la main en me disant “A demain” et je tapais dedans mais au moment où nos mains entrèrent en contact je refermais mes doigts sur sa main, la gardant un instant dans la mienne encore. Je savais qu’il fallait pas. Deku me jeta un drôle de regard, puis sourit et partit avec Ochako et Shoto. Je vis dans l’encadrement de la porte Ochako glisser sa main dans celle de Deku juste avant qu’ils sortent de mon champ de vision. Mon coeur me serrait, me brûlait, saignait, je ne pensais qu’à une seule chose : Deku. La voix de Deku, les yeux de Deku, l’odeur de Deku, l'inquiétude de Deku, le sourire de Deku, la main chaude de Deku. Pourquoi il ne m’aime pas. Pourquoi je l’aime comme ca. Deku.

Je fut réveillé tôt par un infirmier qui me posa quelques questions. Deku arriva quelques minutes plus tard, puis le médecin passa et me dis que je pouvais rentrer.

- Tu aurais pas du venir me chercher ! Tu loupes des cours !

- Mais qui serait venu ?

- personne mais je peux encore rentrer tout seul m’écriais-je.

En faite c’était pas que moi, lui aussi il entretenait cette relation ambiguë, j’étais pas fou ? Il me raccompagna jusqu’à chez nous, sourit quand je galérais à trouver mes clé et ouvrit la porte.

- C’est bon j’aurais fini pour réussir à ouvrir, tu va m’aider comme ca tout le temps ou comment ca marche, car si tu te transforme en infirmière, on passe directement à la douche !

Il se mit à rougir.

- C’est bon je déconne, mais par contre aide moi à emballer mon bras, j’ai vraiment besoin d’une douche là.

Il enroula du film plastique autour de mon plâtre et m’aida à enlever mon T-shirt et ouvrir mon pantalon, je me chargerais du reste à mon grand regret.

- Allez va en cours maintenant, déjà que t’es pas dans les premiers, si tu loupes des cours ca va pas s’arranger.

- C’est qui la mère poule maintenant ? dit il avant de me tirer la langue.

- Ok, fais ce que tu veux, je m’en fou moi je vais me doucher !

Je finissais de me déshabiller tant bien que mal, ouvrit le jet d’eau, monta la température et me glissais sous la douche. L’eau chaude détendait mes muscles. Je fermais les yeux et me remémorais Deku enlevant mon T-shirt quelques minutes plus tôt. J’allais me laisser aller à imaginer la suite, mais mon esprit me rappelait à l’ordre. On avait dit que je devais essayer de penser à autre chose. Ce n’est pas bon. Je dois arrêter avec Deku. Mais c’était trop tard, trop fort. Je l’imaginais attrapper mon pantalon, le déboutonner avec un grand sourire. Murmurer mon prénom. Se coller à moi, déposer un baiser dans mon cou. Déjà l’excitation me prenais. J'attrapais mon membre de ma main valide et entamais une série de va et vient. Je pouvais voir son adorable visage rougir quand je lui disais que j’avais envie de lui, quand je lui enlevais à son tour son T-shirt, quand je le plaquais contre un mur. J’imaginais les sensations de mes mains sur son torse, ma langue dans sa bouche. Je connaissais très bien le bruit de ses gémissements et ils résonnaient actuellement dans ma tête. J'imaginais le contact délectable de sa peau sur la mienne. Je glissais mes mains dans son dos, descendais jusqu’à prendre ses fesses dans mes mains. Il donnerait alors un coup de bassin avec un gémissement plus fort, cherchant un contact plus vigoureux sur son sexe. Je viens rapidement dans un râle rauque. Il faut dire que ca faisait plusieurs semaines que j’étais à la diète de sexe. Je soupirais, dans mon cerveau, une voix disait, “tu sais, ca n’arrivera jamais”. Ca me crevait le coeur, je le désirais tellement, j’avais fantasmé ce moment tellement de fois. Ca serait la dernière fois. Je refuse de continuer à me faire souffrir comme ca. Je grognais de frustration et de rage. J’étais à deux doigts de cogner dans le mur. Ce n’était pas la première fois que je me disais ca… Et surement pas la dernière. Je voulais plus que tout aller mieux, passer à autre chose, être heureux, plus que tout sauf que je voulais pas arrêter de ressentir ce que je ressentais pour Deku. Non, je voulais continuer à l’aimer.