Chap #8

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Ahaha désolé, emploi du temps trop chargé hier (et même aujourd'hui vu l'heure à laquelle je publie :D ) mais pour me faire pardonner voici un chapitre un peu plus conséquent et le suivant est déjà presque fini, vous l'aurez lundi :p 

***

Eijiro était reparti chez lui et Deku et moi on ne travaillait que le soir, je matais un film peinard dans mon lit quand Deku débarqua.

- Tu fais quoi ? demanda t-il, l'air de s'ennuyer.

Je le regardais avec ce regard qui signifie "a ton avis ?".

Il s'allongea dans mon lit en soupirant. On matta quelques minutes mon film en silence. Ca m'exaspérais de voir à quel point j'étais conscient de sa présence près de moi. Son odeur, son t-shirt qui laissait entraperçevoir un bout de peau. Je me retenais à grand peine de tendre le bras pour le toucher. Je soupirais un peu fort, il se retourna vers moi, me regardant avec un air interrogatif. Je me rappelais la discussion que j'avais eu ce matin avec Shoto. En fait, ce qu'il a dit tournais en boucle dans ma tête. Quand il m'a dit qu'il devait faire ca pour Deku. Je m'étais pas rendu compte à quel point ils étaient proche. Est-ce que Shoto s'emballait ou est-ce que c'était pareil pour Deku. Parce que se sentir obligé d'aider un gars qui n'a fait que vous montrer du mépris, ca démontrait un certain niveau de... de quoi, d'affection ? de loyauté ? Bref. Je voulais en avoir le coeur net.

- Dis deku, pourquoi tu l'aimes tant Shoto ?

-Tu as jamais pris le temps de lui parler. Je te promet c'est vraiment quelqu'un de bien

- Je prend jamais le temps de parler, avec personne.

- Si, avec moi

- humpf

J'aimais pas quand il voyait que je me comportais différemment avec lui, ca me rappelait qu'il était parfaitement conscient qu'il était spécial pour moi sans pour autant se rendre compte à quel point. J'aimais ça autant que ca m'enervait.

- C'est le genre de personnes que j'aime bien, il et franc, droit. Jai limpression que je peu lui faire confiance et compter sur lui.

- Je suis sur qu'il a un soucis alors, ricanais-je, tu t'attaches souvent aux gens avec des problèmes.

- hum dit il pensif.

Je regardais de moins en moins attentivement le film, j'étais un peu fatigué et je voyais que Deku somnolait doucement également. J'avais un poid constamment sur la poitrine, qui m'ensserrais, qui m'empêchait de respirer en grand. Je brûlais, mon corps se consumait à me retenir de le prendre dans mes bras, de déposer un baiser dans son cou, sentir sa chaleur, toucher ses cheveux, déposer mes lèvres contre les siennes. Rien que d'y penser je sentais les battements de mon coeur s'accélérer. Je fermais un instant les yeux, imaginant que ca puisse être réel, l'imaginant m'embrasser en retour. Plus que le besoin physique, j'imaginais le bonheur de me réveiller près de lui chaque matin, de l'enlacer quand il rentrerait à la maison, de lui dire qu'il m'avait manqué. L'entendre dire "Kacchan, je t'aime". Imaginer le plaisir de pouvoir être ensemble, de partir en vacances, de sortir avec lui, de lui tenir sa main un instant dehors, l'appeler mon petit ami,, tout simplement. Je m'approche un peu de lui, passe mes bras autour de son corps, pose ma tête contre son torse. Ce n'est pas la première fois que je me permet ce genre de folie, guettant chaque occasion, espérant désespérément un autre moment comme celui-ci, essayant parfois de les provoquer. Je me jette dedans comme si cela allait m'apporter du réconfort alors que je sais que les quelques instants de plaisir que cela me procure ne valent pas la douleur qui surviendra quand j'ouvrirai les yeux et que je serais de nouveau qu'un simple ami. Je ferme mes yeux avec toutes ces choses en tête et m'endormi pour une petite sieste qui risquait de me blesser un peu plus. Mais bon au point où j'en suis

Son emprise [Katsuki-...]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant