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« Tant qu'il y a les couilles tous les moyens sont bons pour nourrir la mif' » Cœur, PNL.


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MAYA

J'arrive chez moi et je claque la porte de ma chambre, je n'arrive toujours pas à croire ce qu'il vient de se passer. J'ai l'impression de tomber de dix étages. Comment elle peux me faire ça ? C'est si soudain que j'arrive à peine à réaliser.

Je m'allonge sur mon lit un oreiller dans les bras, donc je suis sensée faire quoi maintenant ? Préparer mes valises ? Non c'est impossible, tout cela ne peut pas être vrai, moi Maya dans une telle situation je ne l'aurait jamais cru. Que vont penser mes amis quand ils vont entendre que j'ai été condamné de cette manière ? Et mon père, je n'arrive pas à croire qu'il soit de mèche avec ma mère, comment peut-il lui me faire un tel coup bas ? 

Je ferme les yeux, je me calme et réfléchis, qu'est ce que je vais faire dans une cité, je l'ai bien vu, nous n'avons absolument rien à voir, nos tempéraments ne colle pas, nous n'avons pas grandit dans le même cadre de vie, il est donc évident que nos façons de pensées et de vivre sont complètement différentes. Je refuse de passer pour une fille que je ne suis pas seulement parce qu'ils ne comprennent pas mon mode de vie. 

La porte de ma chambre s'ouvre et se referme, je sens une main passer dans mes cheveux;

Maman : Tu ne vas pas rester là-bas à jamais tu sais, je fais ça pour toi.

Maya : Je dois partir quand ? Je demande séchement

Maman : Je pense que deux jours pour te préparer c'est bien non ?

Je hausse les épaules, et lui tourne le dos, je vois bien que la décision est prise, je ne peux rien faire, mes parents gère encore mes revenus et je sais que ma mère serait totalement capable de me les couper si je décide de me rebeller. 
Je souffle profondément, fait toi à l'idée ma petite, tu vas aller vivre dans une citée maintenant; les paroles de Tarik devant la salle me reviennent alors en tête :

Une princesse à la citée.

**
Deux jours plus- tard :
Je regarde une dernière fois ma grande chambre, mon lit parfaitement fait, ma grande salle de bain , mon grand dressing presque vide. 
Une main se pose sur mon épaule;

Maman : La voiture t'attends. Dit-elle

J'attrape mon sac à main et mes lunettes de soleils prête à descendre. 

Je prends ma mère une dernière fois dans mes bras, même si je suis encore un peu vexée je ne peux pas lui en vouloir indéfiniment. 

Maya : Je te jure que si je partage ma chambre avec quelqu'un je coupe tout contact avec toi. Je dis en la pointant du doigt

Elle rigole et me dépose un bisou sur la joue, je sors de l'appartement et avant de fermer la porte ma mère me dit;

Maman : Et Maya... essaye de ne pas te faire remarquer, fond toi dans la masse. C'est juste un conseil. 

Je rigole et lui tourne le dos,

Maya : Je n'attends que ça.

Nous deux c'est jusqu'à la muerte [TERMINÉ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant