Selem Aleykoum ✨
MAYA
DEUX SEMAINE PLUS-TARDDeux semaine sont passées, deux grandes et longues semaines sont passés sans avoir de nouvelles de Nabil. Depuis ce soir là je n'ai l'ai plus revu, au début on s'échangeait seulement des messages mais il était très froid et distant, puis il a commencé à plus répondre à mes appels et même à mes messages, de mon côté j'ai arrêté de forcer et j'attends patiemment qu'il revienne avec tout un tas d'excuses, mais malheureusement les jours passe et je n'ai aucune nouvelle.
Le pire dans tout ça c'est que je pouvais même pas demander aux garçons puisque ça attirerait les soupçons donc je suis obligée de me taire, quand on est rentrés du parc Amina m'a demandé comment je savais qu'il était là, pourquoi j'avais été aussi proches de lui tout le long donc je lui ai tout raconté, et ça me faisait du bien de le dire à quelqu'un, au début elle me faisait un peu la tête puis elle a fini par comprendre que c'était pas contre elle.Aujourd'hui il fait orageux encore une fois, je suis assise sur le canapé avec les garçons et Amina, personne ne dit rien et tous le monde est sur son téléphone depuis au moins 40 minutes, et alors que j'allais me lancer pour engager la discussion mon téléphone sonne, le visage souriant de mon père s'affiche, je fronce les sourcils ça va faire presque un mois que je ne l'ai pas eu au téléphone et il ne m'appelle jamais d'habitude.
Je décroche sous les regards des autres;
Maya : Allo ?
Maman : Maya ? Elle dit avec une petite voix
Je fronce les sourcils, j'entends du bruit derrière,
Maya : Oui ?
Maman : Il faut que tu rentres à la maison.
Je fronce les sourcils et me lève du canapé en furie;
Maya : Quoi ? pourquoi ?
Maman : C'est...C'est ta grand-mère...
Mon cœur s'accélère, je comprends très bien au fond de moi ce qu'il se passe mais je ne dis rien,
Maman : Maya...rentre s'il te plaît.
Maya : Est-ce...Est-ce qu'elle est...
Ma voix se brise et je n'arrive pas à continuer, les larmes sont prêtes à couler mais elles ne sortent pas, ma mère reprends son souffle derrière le téléphone et murmure un léger « oui ».
Mon cœur s'arrête, je met ma main devant ma bouche pour étouffer un petit cri et je laisse mon téléphone tomber au sol, les garçons se lèvent et s'approchent de moi, au moment où je me laisse tomber Tarik me rattrape par la taille.Tarik : Maya ? Qu'est-ce qui se passe ?
Je ne dis rien et laisse couler mes larmes, à ce moment là je sais même comment expliquer la sensation que je ressens, j'ai l'impression d'être vidée de toutes mes émotions, j'arrive toujours pas à y croire, ma grand-mère est décédée, j'ai toujours été très proche de ma grand-mère elle m'à donnée une partie de mon éducation, c'est grâce à elle que je n'ai pas mal tourné, je ne la remercierai jamais assez pour tout ce qu'elle m'a donnée. Et savoir aujourd'hui que je n'ai même eu le temps de lui dire au revoir, que je n'entendrais plus le son de sa voix, ni ses bons conseils, quand on perds quelqu'un qu'on aime autant, on a l'impression que notre monde s'écroule, et depuis le début de cette année j'ai l'impression que ma vie est un jeu d'échec, que tout les pions sont des éléments de ma vie et que pas à pas mon adversaire tue tout mes pions un par un de rapprochant de la pièce maître petit à petit : moi.
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Nous deux c'est jusqu'à la muerte [TERMINÉ]
Acción~Maya : Être nouvelle dans un quartier quand on n'y a jamais vécu c'est bizarre, on a l'impression de passer dans un monde parallèle, surtout quand on a toujours eu l'habitude de vivre dans de jolis appartements; c'est à dire que la vie ne prévient...