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Salam Aleykoum ✨

Salam Aleykoum ✨

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NABIL

Après l'appel de Maya avec Zaïm j'ai passé la journée à cogiter, toute cette situation c'est de la grosse merde. A la base tout ce passait bien, on était bien juste tous les deux, on passait un bon moment, elle avait même réussie à me faire rire et oublier mes problèmes quelques temps.
Puis il a fallu que ce fils de pute débarque, il a continué à faire son gars en chien et elle est tombée dans le panneau; ça m'a grave déçu parce qu'au fond de moi je pensais qu'elle allait peut-être se dire qu'elle préférait ma présence mais en faite je me suis bien trompée sur elle. Elle est bien tout ce que je pensais et ce que je redoutais, elle est une fille comme les autres après tout, même si pendant un petit moment j'ai cru qu'elle était différente.

J'en ai tellement pris sur la gueule pendant toute ma vie que j'ai plus le temps, j'ai plus le temps de laisser rentrer des gens inutiles dans ma vie, si elle préfère passer du temps avec un gars qui veux juste son cul, bah qu'elle le fasse en ce moment même c'est plus mon dos.

J'étais tellement énervé contre elle, que j'en suis même venu à créer un faux appel, j'ai fais passer mon meilleure pote Mohamed pour une fille; j'ai réagi comme un gamin, j'avais envie de la piquer et vous pourrez pas m'enlever de la tête qu'elle a accepté ce putain de rendez-vous parce qu'elle était jalouse. Donc au fond de moi, je sais que j'ai eu ce que je méritais, comme d'habitude j'ai laissé le Nabil impulsif prendre le dessus et je me suis emballé.

Quand je l'ai vu descendre les escaliers dans sa belle robe rouge j'ai vrillé, dans tout les sens du terme j'ai vrillé, je me suis rendu compte que je pouvais pas me contenter d'une amitié avec elle, j'ai besoin de plus ou de rien. Quand j'ai croisé son regard, j'ai essayé de passer pour le mec sans émotion comme elle le connaît si bien puis quand je l'ai vu avec son trou du cul j'ai préféré partir. J'avais l'impression que tout se répétait, tout ce que j'avais vécu avec elle se passait avec Maya, mes pensées n'était plus sur elle mais sur Maya, ce que je dis là j'ai du mal à l'accepter et je penses que je l'avouerai jamais à personne.
Malgré mes airs de gros dur de la street, je reste un mec, je reste un homme qui a vécu sans sa mère et qui n'a jamais connu l'amour maternelle, alors j'ai tendance à vite m'attacher et à détester l'être féminin. Malgré moi j'ai la mauvaise habitude de comparer toutes les femmes à cette pute qui nous a laissée, la seule femme aujourd'hui que j'aime et que je peux remercier c'est la rue; c'est la seule qui a réussie à me montrer ce qu'était la vie, c'est la seule qui a réussie à me donner cette envie de me battre, elle m'a fait tombé, elle m'a fait souffrir mais sans elle je serais pas l'homme que je suis aujourd'hui.

Une heure est passé après son départ, j'ai essayé d'être le plus normal possible mais je pouvais pas m'empêcher de penser à elle.
J'arrêtais pas de me dire qu'elle était avec lui et non avec moi, que ses yeux se posaient sur lui et pas sur moi et que si faut à cette heure si elle s'imagine déjà passer sa vie avec lui.
Je suis trop compliqué, même moi j'arrive pas à me cerner, je ne veux pas être brisé pour ne pas être faible donc je refuse de lui laisser dépasser cette limite mais d'un autre côté je veux pas la laisser passer et quand je suis avec elle j'ai cette envie de la protéger et de la faire rire. Mais je peux pas la forcer à rester seule alors que moi même je sais pas ce que je veux.

Nous deux c'est jusqu'à la muerte [TERMINÉ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant