Nous deux c'est jusqu'à la muerte [TERMINÉ]

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Salam Aleykoum ✨

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MAYA

Chapitre précédent

Maya : Vous n'acceptez pas ? Je dis agacée les bras croisés sur la poitrine

Diego : Exact Madame.

Je frappe des pieds comme une gamine et sors de la cuisine énervée, j'attrape mon téléphone et compose le numéro de ma mère, elle décroche très rapidement;

Maman : Allô ma chérie ?

Maya : Tu m'expliques c'est quoi ce délire ?

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Je fronce les sourcils prise d'une colère incroyable, je ne comprends pas pourquoi ma mère cherche tant à me materner. J'ai 21 ans mais j'ai l'impression d'en avoir 15 avec elle, c'est... étouffant !

Maman : Je vais bien merci et toi ma puce ? Elle rajoute sur le même ton

Maya : Oh épargne moi ton joli discours, pourquoi t'as fait ça ?

Maman : Mais fait quoi Maya ? Je ne comprends pas-

Maya : Pourquoi tu ordonnes à Diego de rester ici ? Avec nous ? Je la coupe sèchement

Maman : Premièrement je te prierai de baisser d'un ton quand tu me parles, je ne suis pas ta copine. Et deuxièmement ton père et moi avons exigé que Diego reste pour vous surveiller. J'aime pas te laisser partir en vacances comme ça toute seule.

Je rigole amèrement : Maya : Tu m'as laissée partir au Brésil avec Amaya, de quoi tu me parles ?

Maman : Ce n'est pas le sujet. De toute manière c'est comme ça et pas autrement, si vous êtes pas content vous prenez vos affaires et vous rentrez.

Maya : C'est complètement ridicule, jusqu'à quand tu vas continuer à faire semblant ?

Maman : Semblant de quoi ? Elle souffle

Maya : Continuer à faire semblant que la situation ne te dérange pas. 

Maman : Quoi, elle rigole, te dire que je n'ai pas confiance en ces garçons de citée que je ne connais ni d'Adam ni D'Eve, et bien oui. Mais toi non plus tu ne les connais que depuis peu et tu me remercieras si jamais il t'arrive quelque chose et que j'aurais-

Mon souffle se coupe, « ces garçons de citée ? ».Je connais parfaitement ma mère et je savais que la raison qu'elle me donnait n'était pas la bonne, elle n'apprécie pas le fait que je parte en vacances avec eux, le cauchemar qu'elle pensait me faire vivre se transforme en vacance et ça ne lui plaît pas. Même si elle essaye de se convaincre qu'elle restera toujours la femme qu'elle était  avant de rencontrer mon père, elle prouve le contraire, elle a changé et fait un amalgame des personnes comme eux.

Maya : Je t'arrête toute suite, je t'interdis de parler d'eux comme ça. Ce ne sont pas de simple « garçons de cité ». Je mime les guillemets avec mes doigts même si elle ne peux pas me voir