Nous deux c'est jusqu'à la muerte [TERMINÉ]

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Selem Aleykoum ✨

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MAYA
(Billie Eilish/ Kalid : Lovely
Dès que la chanson est terminé : Billie Eilish : When the party's over. Ça rend le moment trop magnifique bref bonne lecture mes amours )

Mon regard ne peux pas se détacher de lui, et j'ai presque envie de pleurer de joie quand je comprends qu'il reste à côté de moi.

Je tourne finalement la tête de l'autre côté, je ne sais pas ce que je suis sensée dire à ce moment; est-ce que je dois parler de nous et risquer de le faire partir ? Ou je dois parler du froid de ce mois de décembre ?

J'entends un bruit de briquet à mes côtés et une petite lumière orange nous illumine quelques secondes avant de s'éteindre.
Je tourne ma tête les sourcils froncés, et je me risque à poser la question :

Maya : Tu fumes ?

Ma voix est faible et timide, et je me demande même si il m'a entendu, c'est la première fois que je lui parle normalement depuis presque quatre mois; et je regrette d'avoir posé cette question quand je le vois rigoler froidement en tournant la tête de droite à gauche.

Nabil : Ouais je fume Maya. Il dit sèchement

De l'entendre prononcer mon prénom si méchamment me fait du mal.

Nabil : Tu sais les temps change, les gens changent, tu crois connaître quelqu'un mais en faite c'est tout le contraire. Il finit en tirant sur son joint

Mes mains tremble et ma gorge est nouée, ce qu'il me dit n'a aucun rapport avec la question que j'ai posé et il a réussi à me blesser en une seule phrase.

Maya : Nabil... Je dis doucement

Nabil : Non... J'ai pas envie de parler de ça.

Je baisse la tête vers mes talons salis par la poussière des cailloux, je joue avec mes doigts en espérant bêtement que ça me donnera le courage de l'affronter.

Maya : Tu sais Nabil... Tu vas pas toujours pouvoir m'éviter et fuir la discussion. Alors je suis désolée mais il va falloir qu'on en parle, et si tu veux pas parler et bien... je vais le faire.

Je m'arrête les sourcils froncés prête à me faire remballer mais je suis rassurée quand il ne dit rien et tire sur son joint à la place.

Maya : Je sais même pas par quoi commencer tellement j'ai à te dire. Je soupire, durant ces trois mois j'ai eu le temps de réfléchir à tout ce qu'il s'était passé et je me suis torturée l'esprit à trouver un moyen de tout arranger, parce que je sais que j'ai tout foiré, que par ma faute j'ai peut-être gâché une magnifique histoire mais... Mais j'ai besoin que tu me comprennes, je-