Selem Aleykoum ✨
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Maya : Écoutez, vous connaissez ma famille depuis très longtemps, et vous savez que nous sommes vos meilleures clients, pour ce que vous coûtez vous avez intérêt de sortir ce jeune homme de prison, et je ne parle pas de réduction de peine. Sinon j'irai voir ailleurs.Il sourit légèrement et attrape le chèque dans ses mains;
Avocat : Ne vous en faite pas pour ça Madame SantaCruz.
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MAYA
( Un mois est passé )Un mois est passé depuis que Nabil a été embarqué et enfin c'est le jour J, aujourd'hui c'est le procès de l'homme que j'aime, j'aurais jamais cru que je dirai ça un jour.
Je me suis levée très tôt ce matin, l'audience est à 14h00 est pourtant il m'a été impossible de dormir; beaucoup trop stressée.
A midi j'ai revêtue ma meilleure tenue, une longue robe noir cintrée accompagné d'une veste de tailleur, mes talons et mon petit sac.
Rien n'était plus pareil depuis que Nabil n'était plus là, notre petit groupe n'était plus ensemble, il était beaucoup moins joyeux et naturellement on se parlait moins, on avait presque plus vu Tarik et ça m'inquiétait, on le voyait souvent passé devant le bloc la tête dans les nuages. Mon cœur était serré mais je n'imagine même pas l'état du siens, Tarik était quelqu'un d'adorable avec le cœur sur la main et Nabil était son aimant dans cette vie et inversement.Je me suis regardée une dernière fois et Aymen est venu me chercher dans la chambre, je ne lui parlais plus, à vrai dire je ne parlais presque plus à personne; je passais mes journées enfermé dans ma chambre à essayer de trouver une solution. Lui et Tarik ne se parle toujours pas mais pour je ne sais quelles raisons il a décidé de venir.
Je suis montée dans la voiture en silence, tous le monde avait essayé de s'habiller le mieux possible, les visages étaient fermés mais j'avais l'impression que contrairement à moi tous le monde avaient l'habitude, ils savaient déjà comment ça aller terminer, je le savais aussi mais je préfère me mentir.
J'ai vu pour la première fois la femme de Tarik, elle avait de long cheveux noir avec de longs cils noirs, quand elle m'a vue elle m'a sourit sincèrement, j'aurais tellement la rencontrer dans d'autres circonstances.
Très vite nous sommes arrivés au tribunal, je suis descendue et j'ai attrapé la main d'Amina, j'avais besoin de m'accrocher à quelqu'un parce que je risquais de tomber.
Et c'est ce qu'il s'est passé quand je l'ai vu, au fond du couloir avec notre avocat, les menottes aux poignets et son jolie costards qui semblait un peu trop grand pour lui, il m'a sourit timidement, j'avais l'impression que ça faisait plusieurs années que je l'avais pas vu alors que ça faisait seulement un mois, sa barbe avait poussé et ses cheveux étaient attachés très sévèrement à l'arrière de sa tête.Les portes de la salle se sont ouvertes et nous sommes rentrés les uns après les autres, j'ai laissé Tarik se mettre devant avec sa femme, puis je l'ai vu tourner la tête et me faire un signe de la main, je me suis avancée et il m'a attrapé par les épaules.
Tarik : C'est ta place ici sœurette.
Je lui souris tant bien que mal, malgré la situation Tarik restait le même, il avait se regard noir et sévère et ses cheveux longs noir attaché en queue de cheval le rendait plus stricte.
Très vite le Juge est arrivé, nous nous sommes levés et assis sous les instructions, la plaidoirie a commencé et mon cœur s'arrêtait de battre par moment, notre avocat faisait de son mieux pour défendre Nabil et je le voyais.
Le juge décide d'interroger Nabil qui semblait très à l'aise :
Juge : Monsieur Alexandre Nabil Andrieu avait vous des choses à rajouter.
Nabil : Rien à ajouter.
Mon coeur s'arrête, j'ai peur que tout ça ne serve à rien, la justice en France est assez sévère et s'avère quelques fois assez injuste.
Juge : Très bien l'audience reprendra dans 15 minutes. Dit il avant de frapper son maillet
Mon avocat se lève et se tourne vers Nabil qui se lève à son tour, il s'approche de moi et là première chose que je fais c'est d'attraper les mains de Nabil dans les miennes, je frissonne de tout mon corps, ses grandes mains douces mon manqués et j'ai cru ne jamais les sentir.
Avocat : Bon ça s'annonce bien, les jurés ont du ressentir de la compassion, d'ailleurs c'était très bien joué l'histoire du mariage !
Nabil tourne la tête vers moi et me fait un clin d'oeil, je rigole et me mord la lèvre, j'ai tellement envie de l'embrasser mon Dieu.
Avocat : Maintenant Nabil tu me laisses parler et normalement ça ira.
Nabil : Ok chef.
Les minutes sont passés comme des secondes, puisque le juge est revenu rapidement, nous nous levons tous en attendant l'annonce du jugement.
A ce moment là mon cœur s'arrête, Tarik m'attrape la main discrètement, je la serre le plus fort possible pour me rassurer.
Juge : [...] la Cour a fini par conclure qu'une peine d'un mois serait suffisante pour Monsieur Alexandre Nabil Andrieu. Il fait tomber son maillet
A ce moment là je ne sais pas quoi penser, je pense à un mois sans voir Nabil puis je me dis que finalement de passer de 6 mois à 1 mois c'est énorme.
Je regarde Tarik et les garçons et je comprends que j'ai raison, un mois c'est le maximum du raisonnable.
Nabil se tourne vers nous, il s'avance avec un grand sourire vers son frère il le prends dans ses bras, il se tourne vers moi et hésite quelques temps mais finit par m'attraper par les épaules et me faire un câlin difficilement à cause des menottes.Il me dépose un long baiser sur le front et termine par mes lèvres, je profite seulement quelques secondes de ses lèvres douces sur les miennes.
Nabil : Je reviens bientôt hbiba w'Allah.
Je hoche la tête et refoule mes larmes.
Je t'aime Nabil.
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CHAPITRE 60
Aime et commente
( coucou ! Alors ouais petit chapitre totalement imprévu mais w'Allah je vous aime trop et j'avais envie de vous faire plaisir, un petit chapitre très court est pas ouf, je sais même pas comment ça se passe en vrai tout ça donc j'ai inventé vite fait !
J'ai écris en despi donc insh'Allah ça vous plais mes bébés ! )
♡
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Nous deux c'est jusqu'à la muerte [TERMINÉ]
Acción~Maya : Être nouvelle dans un quartier quand on n'y a jamais vécu c'est bizarre, on a l'impression de passer dans un monde parallèle, surtout quand on a toujours eu l'habitude de vivre dans de jolis appartements; c'est à dire que la vie ne prévient...