~Maya :
Être nouvelle dans un quartier quand on n'y a jamais vécu c'est bizarre, on a l'impression de passer dans un monde parallèle, surtout quand on a toujours eu l'habitude de vivre dans de jolis appartements; c'est à dire que la vie ne prévient...
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** Rayan : D'abord Maya...maintenant Nabil. Il dit la voix cassée, ils ont fait quoi pour mériter cette vie de merde ! Il crie
Aymen: T'inquiète pas Rayan, w'Allah c'est des vaillants ils vont s'en sortir.
Rayan hoche la tête et se sépare de son frère, il se frotte les yeux et tourne la tête de droite à gauche excédé, tous le monde s'assoit le cœur serré à faire ce qu'ils savent faire de mieux : attendre.
** AMINA (Deux jours plus tard) (Chang-PNL) Nous étions tous assis autour du lit de Maya, les garçons n'arrêtaient pas depuis deux jours de faire des aller et retour entre la chambre de Nabil et celle de Maya. Cela faisait deux jours que personne ne parlait plus, personne de rigolait plus il y'avait une ambiance morbide entre nous tous. Maya ne c'était toujours pas réveillée pour notre plus grand malheur, quand à Nabil cela devenait de plus en plus compliqué, ses poumons ne supportaient plus rien, il était réveillé mais sous une tonne de médicament qui le faisait planer, il avait l'air de plus vouloir s'accrocher, les médecins ne lui donnait pas beaucoup de jours sans une greffe.
- Bonjour...
Tous le monde tourne la tête vers la porte, infirmière rentre dans la chambre avec un sac et une veste dans ses mains, je reconnais directement les affaires de Maya, je me lève et m'approche d'elle;
- Il a fallu du temps pour que tous les effets personnels de Madame soient réunis. Dit elle en me tendant ses affaires
Amina : Merci. Je lui réponds
Elle nous sourit et quitte la chambre avec un regard compatissant, je m'assois sur ma chaise et pose le sac de Maya sur mes genoux. Je le regarde pendant de longues minutes, un petit sourire prends place sur mes lèvres, je me rappelle quand elle m'avait parlé de ce sac hors de prix et que le lendemain elle l'avait acheté. Je l'ouvre; il est presque vide, son téléphone est cassé en mille morceaux et ne s'allume plus, il lui reste son porte feuille et quelques papiers, je me mets à les trier sous le regard de mes frères, un papier blanc froissé attire mon attention, je le déplie du mieux que je peux et mon cœur se brise quand je reconnais l'écriture de Maya.
Je place instinctivement ma main sur ma bouche et les larmes me montent aux yeux, Aymen s'approche de moi :
Aymen : Qu'est-ce qui t'arrives ? Il me demande
Amina : C'est une lettre que Maya a écrite. Je dis en essuyant mes larmes
Aymen m'arrache la lettre des mains, ses yeux parcourent la feuille de long en large et son visage se durcit :