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Selem Aleykoum ✨

**Deux semaines plus-tard

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Deux semaines plus-tard

Deux semaines sont passés depuis l'enterrement de ma grand-mère et mes parents sont rentrés parce qu'ils ne pouvaient pas rester plus longtemps ici à cause de leurs boulots. Moi de mon côté j' hésitais à rentrer, j'étais loin de tout ici et je n'avais aucun problème, je savais qu'à un moment je devrais rentrer mais je repousse ce jour le plus possible.

Aujourd'hui j'ai décidé d'aller me balader un peu, donc je me lève de mon lit ou j'étais allongé depuis le début de la matinée, je retrouve ma tante en bas qui préparait le repas.

Tata : Maya, comment vas-tu mi amor ?

Je lui fais un sourire forcé en guise de réponse, elle comprends puisque elle se remet au fourneau, moi je quitte la maison pour m'aventurer dans les rues de ma ville.
Je mets un voile blanc autour de ma tête et des lunettes de soleil, ici le soleil tape fort et dans ma ville quand tu portes un léger voile sur la tête c'est une marque de respect donc les hommes ne vous approche pas.

Je marche le longs des rues, les enfants joues au foot, les femmes étendent le linge et les hommes jouent aux cartes en criant, j'inspire longuement, l'air lourd de PortoRico me fait du bien, depuis deux semaines je n'ai pas pensé à lui, il n'a pris aucune nouvelle de moi depuis que je suis partie et pour ça je lui en voudrais très longtemps. Parce que Nabil est quelqu'un que je considère, ça me tue de le dire mais je ne le considère pas comme mon « copain de passage » non moi je m'imagine faire ma vie avec lui, et non je vous dis pas que je m'imagine des choses comme quand un garçon aime nos photos sur insta et qu'on commence à se faire des films ! Non là vraiment je m'imagine plus-tard avec lui, marié avec des enfants qui auront ma tête et sa tête, mais malheureusement avec tout ce qui nous arrive, comment il réagi tout ça montre bien que ce n'est pas possible.

Quelques temps plus-tard j'arrive au centre ville, je me dirige vers le marché, j'aime beaucoup aller au marché même si j'achète rien, les gens qui crient en Espagnol, les épices, les légumes frais tout ça... j'aime trop.
Je slalome les gens, les vieilles dames me sourient de toutes leurs dents, les marchands me proposent d'acheter toute sorte de choses, à la fin comme je commençais à en avoir marre j'ai décidé d'aller au cimetières voir ma grand-mère, j'avais besoin de lui parler, de me confier.

Donc je remonte la colline, je passe quelques rues et j'arrive enfin devant le cimetière, je m'avance doucement jusqu'à la tombe de ma grand-mère qui était rempli de fleurs rose et rouge et pleins d'autres magnifiques couleurs.

Je m'assois sur le bord de la tombe et je touche chaque fleurs, je touche du bout des doigts la tombe et j'attrape une fleur rouge.

Maya : Abuelita tu me manques tellement, je suis désolée de ne pas être venue pendant tant d'années et de ne pas t'avoir appelé non plus. C'est vrai que quand on s'éloigne du pays on s'éloigne de la famille, mais que Dieu me pardonne pour ça. Tu sais en France j'ai vécu des choses incroyables, j'ai rencontré des personnes magnifiques, si je te les présentais tu serais tellement contente : d'abord y'a Amina ma cousine, mon petit bébé elle est adorable, ensuite y'a Aymen et Rayan c'est les deux frères ils sont hyper gentil même si avec Aymen au début c'était pas si facile. Ensuite y'a Yanis bon lui on s'en fou, y'a Ilyès le petit drôle du groupe, y'a Anas et Amine grave gentils aussi, après y'a qui... Ah oui y'a lui, comment l'oublier, alala abuelita si tu savais, il est magnifiquement beau, il est drôle et gentil son seul default c'est qu'il a vraiment un caractère de merde... c'est un algérien je rajoute en chuchotant, mais à part ça si tu savais, je l'aime abuelita, oui je l'aime comme une folle et j'ai l'impression que Dieu ne veux pas qu'on soit réunis, mais je me demande si j'arriverai à tout donner avec quelqu'un d'autre comme je donne avec lui tu comprends...

Après mon petit monologue, je suis sortie du cimetière parce que la nuit commençais à tomber et c'était hors de question que je reste là, ça m'a fait du bien de lui parler, même si j'avais l'air d'une folle à parler à une tombe, je pouvais tout lui raconter et même si elle ne me répondais pas j'avais comme l'impression qu'elle m'écoutait quand même.

El mohim, je suis rentrée à la maison, à peine j'ai passé le pas de la porte que ma tante m'a sauté dessus :

Tata : Quelqu'un t'as appelé ma fille et ça avait l'air urgent.

Je fronce les sourcils, qui pouvait m'appeler ici, j'ai aucune nouvelle de personne à part Amina par message mais sinon j'essaye de rester en contact avec personne en France.

Tata : La personne vient de France c'est sur...

Mon cœur commence à battre, est-ce que ça serait lui ? Non impossible, il faut que je me chasse cette idée de la tête, il a décidé de ne plus avoir affaire avec moi depuis....

J'attrape le combiner et compose le numéro, après quelques tonalités la personne décroche :

-: Allo Maya ? Dit une voix paniquée

Je fronce les sourcils et je peux enfin respirer :
Maya : Amina ? Mais qu'est-ce qui se passe ?

Je l'entends respirer rapidement, j'entends une porte claquée et la voix d'Aymen :

Aymen : Qu'est-ce tu fou, on a pas le temps on part dans deux minutes.

Amina ne dit rien, j'entends la porte claquée à nouveau;

Amina : Allo ?

Maya : Oui Amina qu'est-ce qui se passe là ?

Elle souffle et j'ai l'impression de l'entendre pleurer derrière le téléphone :

Maya : Putain mais Amina parle moi !

Elle renifle;
Amina : Nor...Normalement je suis pas sensée te le dire mais...

Je fronce les sourcils et mon cœur recommence à battre en vitesse, si elle se met dans un état comme ça c'est que quelque chose de grave est arrivé.

Maya : Dit moi Amina ! Je crie

Je peux plus me retenir, j'ai besoin de savoir ce qu'il se passe là-bas :

Amina : C'est...C'est Nabil.

J'ai comme un moment d'arrêt, tout arrête de vivre à côté de moi et j'ai l'impression qu'encore une fois mon monde s'écroule, je suis prise de sueur chaude et froide :

Maya : Qu'est-ce que... Qu'est-ce qu'il a ?

Ma voix est complètement brisé et j'ai peur d'entendre ce qu'Amina va me dire :

Amina : Il est... Il est l'hôpital.

Nabil

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Chapitre 50
Aime et commente
(Chapitre très court et nul mais c'était pour le suspens you know ? )

Nous deux c'est jusqu'à la muerte [TERMINÉ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant