~Maya :
Être nouvelle dans un quartier quand on n'y a jamais vécu c'est bizarre, on a l'impression de passer dans un monde parallèle, surtout quand on a toujours eu l'habitude de vivre dans de jolis appartements; c'est à dire que la vie ne prévient...
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** MAYA
Je le regarde la bouche ouverte comme si j'étais choquée, Aymen m'attrape et commence à me faire des chatouilles, je rigole et essaye de lui échapper. Je finis par sortir de ses bras et je commence à courir vers la sortie du salon quand une grosse masse vient se placer sur l'encadrement de la porte. Je relève la tête un sourire aux lèvres, quand mes yeux croisent les siens mon sourire tombe directement, mon cœur se serre je ne le reconnais pas, sa barbe a poussé et il a des cernes sous les yeux, ses cheveux bouclés sont moches et attachés en chignon, il est habillé en survêtement et ce qui me fait le plus mal, c'est que son visage n'exprime aucune émotion.
Ô mais qu'est-ce qui t'es arrivé Nabil ?
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Mes yeux ne lâchaient pas les siens et tout les sentiments que j'avais refoulés sont remontés à la surface, en une seconde je me suis rendue compte qu'il était impossible pour moi de l'oublier et que en faite j'étais entrain malgré moi de tomber petit à petit amoureuse de lui. Pluslesminutes passaient, plus mon cœur se serrait j'avais l'impression d'être en face d'un autre homme, complètement différent, d'habitude il aime bien prendre soin de lui, avec sa barbe bien tracée, être parfumé et bien habillé mais aujourd'hui rien avoir et tout ce que Tarik m'avait dit dans la voiture revenais petit à petit; on s'était détruit mutuellement.
Pendant ces quelques secondes qui sont passés qui me paraissait être des heures j'ai espéré au fond de moi qu'il me prendrait dans ses bras ou qu'il serait content de me voir mais rien, il a détourné le regard et il est parti rejoindre les autres. J'ai baissé la tête vers mes chaussures, ma gorge s'est serrée et je n'osais même me retourner vers les autres qui regardaient la scène avec attention. Pourtant j'à pris sur moi et j'ai rejoins les autres, mon cœur battait à la chamade et ça me faisait mal de me dire que tout le travail que j'avais fais sur moi même n'avais pas marché. Je sens une main se glisser sur ma cuisse, je tourne la tête et mon regard croise celui d'Amina, je fais semblant d'aller bien et attrape sa main, les garçons essayent vite de trouver un sujet de discussion et on fini par conclure qu'on pourrait aller au restaurant ce soir.
On continue de parler, enfin tous le monde parlaient et rigolaient sauf moi qui n'arrêtais pas de fixer mes chaussures, je suis encore chamboulée d'être dans la même pièce que Nabil, et j'ai envie de lui parler juste pour savoir si il va bien mais j'aurais jamais le courage.
Je me lève et attrape mon téléphone sur la table basse;
Maya : Je reviens, je vais prendre l'air.
Personne ne dit rien, Amina me demande si je veux qu'elle vienne avec moi mais je dis non, je préfère être seule, je sors de l'appartement et descends les escaliers, quand je suis dehors je prends une grosse bouffée d'air, mes mains tremble un peu et je comprends pas ce qu'il me fait au point que je me mette dans un état pareil.