•𝒫𝓇𝑜𝓁𝑜𝑔𝓊𝑒•

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Salut, moi c'est June et j'ai dix-sept ans. Je suis fille unique et je vis dans un petit village en France, appelé "Saint Tropez" dans le Var. Pour ce qui ne connaisse pas cette ville, je vais faire simple; c'est une petite ville qui se situe dans le Sud Est. Mais quand je dis petite, je ne plaisante pas.

En apparence, cette ville paraît énorme et vraiment intéressante à voir, mais je vous assure, ce n'est qu'une apparence derrière laquelle se cache une toute petite ville, dans un coins perdu, contenant aux maximum milles habitants. Et pour être honnête, au début, je me demandais ce que je faisait là, mais finalement, c'est peut-être mieux ainsi.

Pour la simple et bonne raison que depuis quelques années maintenant, les gens me rendent malade, pour de vrai. Leurs simples présences me donne des vertiges et me bloque la respiration de temps à autres. Et ce que je ressent est dix fois plus puissant lorsque ce sont des garçons qui en sont à l'origine. Cela peux paraître fou et complètement illogique mais je vous assure que je n'évoque que de simples symptômes.

Je parle de symptômes car oui, je me suis rendu chez mon médecin traitant lorsque les crises devenaient trop fortes, et celui-ci m'a d'ailleurs diagnostiquer "agoraphobe". En d'autre terme, j'ai peur de la foule, mais pour moi, ce n'est pas qu'une simple peur, elle me fait perdre tous mes moyens.

Vous devez sûrement vous demander si cela ne devient pas dure à vivre à force ? Mais non. Tous simplement car même si je ne peux pas aller à une fête, ni même faire les magasins normalement, cela ne me dérange pas. J'ai très vite été habituée à cela.

De ce fait, pour en revenir à ce que je disais auparavant, je ne parle à personne. Personne à par ma meilleure amie, Riley, âgée elle aussi de dix-sept ans. Cette fille, c'est un amour ! Je l'ai rencontré à une période compliqué de ma vie et c'est la seule personne qui m'a aider à sortir de toute cette merde.

Enfin, cette "merde" comme je viens de vous le dire, est loin d'être fini mais je lui laisse croire le contraire car je ne veux en aucun cas que mes problèmes puisse l'atteindre. Alors je reste silencieuse, et c'est probablement mieux ainsi.

Parlons un peu plus de mes parents, ma mère s'appelle Abby, elle a quarante-trois ans et mon père, s'appelle James, il a quarante-neuf ans. Ma mère est assistante sociale et mon père est directeur de la banque de Saint Tropez, alors autant vous dire qu'ils gagnent bien leurs vies, même si ce n'est pas quelque chose que j'apprécie car l'argent leur monte à la tête et ce sont devenu de gros dictateurs.

Alors oui, malgré cette "maladie" que j'ai, mes "parents", si je peux les appeler comme ça, m'oblige tout de même à aller en cours. Je leur avais déjà fait part de ma pensée sur le fait de poursuivre des cours à domicile, mais ces-derniers ont directement refusés.

Cela m'obligeais donc à continuer les cours dans mon établissement scolaire. Cela signifiait également que je devais continuer de me coltiner toutes ces populaires qui ne se sentent plus. Et, ce qui m'énerve par dessus tous, ce sont les mecs de l'équipe de football qui essayent de draguer toutes les meufs aux talons haut, aux cheveux lisses et aux visages bien tartinés de maquillage.

Je ne vais pas vous le cacher, la seule chose qui les intéressent vraiment dans cette drague est le sex. Comme dans tous les lycées, je suppose. Enfin bref, cela ne m'atteint pas plus que ça car je suis loin d'être concernée. Et cela me rend ravie, puisque je n'aurais jamais voulu être un de leurs pions à deux balles.

Non, moi, au lycée, je suis plus perçue comme cette fille toujours seule, ou presque, qui ne parle à personne d'autre que sa meilleure amie, qui est froide avec tout le monde, même avec les gens gentils avec elle, et qui est très renfermée sur elle-même.

Voilà à quoi je ressemble pour tous ces gens. Mais cela ne m'affecte pas, car, dans un sens, ils ont raison. Ils ont raison sur toute la ligne et le simple fait qu'ils en savent autant sur ma personnalité sans même m'avoir adressé la parole m'effraye.

Mais j'essaie tout de même de me rassurer en me rappelant qu'ils ne savent que ce qui est visible, et non pas ce qui est cacher. Car oui, il y a tellement pire sous cette personnalité...

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Voilà le prologue de 𝓣𝔂𝓹𝓮𝓼𝓮𝓽𝓽𝓮𝓻.
Avez-vous autant hâte que moi pour la suite ?☺️

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Typesetter - JHOù les histoires vivent. Découvrez maintenant