VINGT-SEPT

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𝙰𝚂𝚃𝚁𝙸𝙳 𝙷𝙾𝙲𝙺

Je remerciais le marchand qui me tendait mon sac de fruits et le mettais dans le grand cabas que j'avais autour de mon épaule

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Je remerciais le marchand qui me tendait mon sac de fruits et le mettais dans le grand cabas que j'avais autour de mon épaule. Nathalie m'avait traîné au marché tôt le matin alors que j'étais en train de prendre mon petit déjeuner dans les bras de Benjamin qui était adossé sur le plan de travail.

Nathalie - Là, j'ai de quoi vous faire un bon pot-au-feu, tu vas adorer Astrid, tu vas voir.

- J'imagine. souriais-je poliment. On a quelque chose d'autre à acheter ?

Nathalie - On a la viande, les épices et les légumes, ça devrait faire l'affaire.

- Vous voudrez de l'aide pour cuisiner ?

Nathalie - Ne t'en fais pas, je vais m'en sortir toute seule. Et je ne voudrais pas te voler à Benjamin, il avait l'air un peu soûlé que je te kidnappe le temps d'une matinée. je pouffais de rire en haussant des épaules. Vous êtes mignons tous les deux, mon fils a l'air très attaché à toi. Mais dis-moi, vous comptiez vraiment vous marier ?

- Non, non non ! C'était un gage. m'empressais-je de dire en mettant mes mains devant moi. On était en appel un soir et on se donnait des gages, moi j'ai dû mangé de la harissa par exemple.

Nathalie - Oh. elle semblait déçue alors que nous prenions le chemin de la voiture que Ben m'avait prêté le temps qu'on sorte. Mais tu aimerais bien ?

- Euh, oui je pense mais on en a pas du tout parlé, on est qu'au début de notre relation.

Nathalie - Je comprends. Mais Benji c'est quelqu'un qui ne dit pas trop ce qu'il ressent donc, s'il le faut, c'est toi qui peux lui demander de t'épouser.

Je rougissais violemment en pinçant mes lèvres entre elles alors que la mère de Benjamin rigolait à mes côtés. Nous montions dans la voiture, moi derrière le volant et je prenais le chemin de retour jusqu'à la maison. Sur tout le trajet, je discutais avec Nathalie comme si l'on se connaissait depuis deux ans. Elle était vraiment sympa avec moi et j'avais l'air de lui plaire en tant que petite amie de son fils unique.

Parfois, les mères pouvaient être horribles avec leur belle-fille, Camille en avait fait les frais d'ailleurs.

On arrivait quelques minutes plus tard et j'aidais Nathalie à sortir les courses du coffre. Benjamin ouvrait la porte pour nous rejoindre pour prendre les plus gros sacs afin de les ramener à l'intérieur, sous les yeux fiers de sa mère. Je lui proposais de nous attendre dans le salon et je m'occupais de ranger les courses seulement avec Ben pour éviter de fatiguer sa mère.

Alors que je venais de refermer le coffre, Benjamin me plaquait carrément dessus avant de poser son doigt sous ma mâchoire pour écraser ses lèvres sur les miennes. Je souriais à ce baiser et montais mes mains à ses cheveux pour le tenir contre moi.

𝘵𝘩𝘦 𝘵𝘸𝘰 𝘰𝘧 𝘶𝘴Où les histoires vivent. Découvrez maintenant