QUARANTE-SEPT

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je vous conseille de lire ce chapitre avec la musique en lien que j'ai mise, elle m'a aidé pour l'écriture (c'est d'une durée d'une heure pour que vous ayez bien la musique durant la durée du chapitre)

m'insultez pas trop fort svp :)


𝙱𝙴𝙽𝙹𝙰𝙼𝙸𝙽 𝙿𝙰𝚅𝙰𝚁𝙳


La pire nuit

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La pire nuit.

J'avais passé la pire nuit de ma vie, à me réveiller, me rendre compte qu'elle n'était pas à côté de moi et de me rendormir seul. Ce matin quand mon chat était venu se frotter à moi vers les coups de neuf heures, j'avais aucune émotion qui paraissait, comme vide.

Je me rappelais de chaque seconde de la journée d'hier, ça tournait en boucle comme un film d'horreur qui me filait des frissons à chaque événement. Hanéïa qui m'embrasse, Astrid qui rentre, Astrid qui nous voit, Astrid qui part directement en courant, Hanéïa qui essaie de me retenir, moi qui la pousse peut-être un peu trop fortement en arrière, moi qui cours derrière Astrid, Lucas qui se met devant moi, Lucas qui me fout un coup de poing, la voiture qui part, et tout ça.

Allongé dans mon lit, je regardais quelques instants mon plafond avant que ça ne monte. Mon nez commençait à me piquer et tel un gamin qui avait perdu quelque chose, je me mettais à chialer comme je l'avais fait hier jusqu'à tomber de sommeil.

Je ne savais pas où en était Astrid dans sa tête, si elle comptait rompre avec moi, si elle avait besoin de temps pour réfléchir, j'étais dans le flou total et c'était ça le pire. Un pied sur le sol, l'autre dans le vide.

Durant la matinée, je n'avais pas bougé du canapé, assis à fixer les arbres du jardin, mon portable à côté de moi au cas où elle me sonne pour me dire qu'elle voulait rentrer. J'avais été con, j'avais juste envie de me frapper pour infliger ça à Astrid, c'était pas comme si elle ne m'avait jamais mis en garde contre Hanéïa.

Je l'avais compris, j'avais pris des distances avec Hanéïa mais il avait fallu qu'elle débarque dans le cabinet pour que je tombe dans son putain de piège. Un putain de piège qui allait sûrement me coûter la femme de ma vie.

Alors quand le bruit de la serrure retentissait à mes oreilles, je crus rêver. D'un bond, je me tournais vers l'entrée et mes yeux s'agrandissaient quand je voyais Astrid passer la porte, la tête baissée. Ni une ni deux, je me levais immédiatement avant de courir jusqu'à elle et sans lui demander quoique ce soit, je la prenais dans mes bras.

Mon geste avait eu l'air de la surprendre si bien que son dos se retrouvait plaqué contre le bois de la porte qu'elle venait juste à l'instant de fermer. Ma tête dans son cou, je humais son parfum, j'avais besoin de la sentir contre moi, elle était là.

Astrid - Ben... murmurait-elle en posant ses mains sur mes épaules pour me faire reculer. S'il te plaît.

- Bébé, je te promets que je voulais pas l'embrasser, y a jamais rien eu entre elle et moi, je me suis fait avoir. lui jurais-je en entourant son beau visage marqué par la fatigue et les pleurs avec les paumes de mes mains. Je suis venu pour une consultation avec Tim et elle est entrée cinq minutes plus tard. J'ai pas réussi à comprendre, elle s'est jetée sur moi, t'es arrivée et- Je suis désolé Astrid putain, tu sais même pas comment-

𝘵𝘩𝘦 𝘵𝘸𝘰 𝘰𝘧 𝘶𝘴Où les histoires vivent. Découvrez maintenant