QUATRE-VINGT-TROIS

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𝙰𝚜𝚝𝚛𝚒𝚍 𝙿𝚊𝚟𝚊𝚛𝚍 𝙷𝚘𝚌𝚔

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Must everything you do make me wanna smile - I Hate That I Love You, Rihanna


Mon pied tapant nerveusement sur le tapis dans la voiture de Benjamin, je mordais mon ongle jusqu'au sang, stressée et apeurée.

Benjamin - Ça va aller, ils lui ont déjà mis les points de suture, il a rien ton fils.

- Putain de merde, pourquoi est-ce qu'il fallait qu'on soit aussi loin de l'hôpital, j'étais même pas avec lui quand ils l'ont recousu.

Benjamin - C'est pas la fin du monde Astrid, ils l'ont endormi de toute façon, t'aurais servi à rien.

- J'ai l'impression que tu t'en fous complétement que notre bébé se soit fait mal à l'école et qu'il ait dû être envoyer à l'hôpital.

Benjamin - Pas du tout. Juste je sais que ça sert à rien de paniquer, il est entre de bonnes mains, on a pas choisi la pire clinique de la ville, au contraire. Tu vas voir quand on va arriver dans sa chambre, il sera sûrement en train de regarder la télé.

Je râlais en tournant ma tête vers la fenêtre alors que Benjamin changeait la station radio. J'avais reçue en première un coup de fil de l'école me prévenant qu'Aaron s'était blessé dans la cour et qu'un camion de pompiers était venu le chercher. Vu comment mon interlocutrice était délicate, elle avait omis de me dire dans un premier temps ce qui était arrivé à mon enfant et par conséquent, je m'étais faite des films de dingue où Aaron avait quelque chose de grave.

La dame m'avait bien précisé que mon ange avait été conduit dans la clinique indiqué sur sa fiche d'urgence et que son médecin traitant allait pouvoir le prendre en premier pour s'occuper de lui. C'était apparemment une plaie assez profonde que mon fils avait, du moins suffisamment pour qu'il soit nécessaire de mettre des points de suture.

Comme j'étais au stade à ce moment-là, je n'avais pas perdu de temps pour courir dans la salle de jeux des bavarois pour avertir Benjamin que j'allais à l'hôpital. Et le bouclé avait dû batailler avec Lucas pour qu'il ne se ramène pas lui aussi, on avait pas besoin d'une escouade pour aller récupérer notre fils.

Benjamin - On est arrivés. m'annonçait-il en se détachant et alors que j'allais me jeter sur ma portière pour descendre de la voiture, le bouclé attrapait mon poignet pour m'arrêter.

- Quoi ?

Benjamin - Calme-toi, Aaron va bien. Pas la peine de te presser comme ça.

- S'il te plaît Benjamin, j'aime pas le savoir ici tout seul.

Benjamin - On y va là, restes tranquille et respire.

Je le regardais quelques instants avant de claquer ma langue contre mon palais et de prendre une grande respiration comme venait de me le demander le joueur français. Et sans mentir, je devais avouer que ça m'avait un peu détendu.

𝘵𝘩𝘦 𝘵𝘸𝘰 𝘰𝘧 𝘶𝘴Où les histoires vivent. Découvrez maintenant