SOIXANTE-QUATORZE

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𝙰𝚂𝚃𝚁𝙸𝙳 𝙿𝙰𝚅𝙰𝚁𝙳

En fin de journée, je commençais à ranger mon matériel et à tout couper dans mon cabinet

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En fin de journée, je commençais à ranger mon matériel et à tout couper dans mon cabinet. Ça avait été un rush pendant au moins cinq heures, les joueurs défilaient à toute vitesse pour des révisions de routine et j'avais des crampes au doigt à force de m'occuper des muscles des garçons.

J'avais hâte de rentrer chez moi, de retrouver mon fils et mon mari, je voulais juste serrer Aaron dans mes bras et sentir ses petites boucles chatouiller mon cou, je remercierais jamais assez Benjamin d'avoir eu des cheveux comme ça. Notre fils en avait hérité et il était juste vraiment trop beau comme enfant. Je ne disais pas ça puisque c'était le mien, bien évidemment.

La vie de parents nous allait vraiment bien avec Benjamin même si je devais avouer que tout ce qui relatait de l'intime était dur à satisfaire. On était crevé à s'occuper d'Aaron mais aussi par nos boulots. La saison des matchs n'avait pas encore réellement commencé et je la redoutais un peu, mon mari sera de moins en moins à la maison et j'espérais juste que ça n'allait pas troubler l'équilibre d'Aaron de ne pas voir son père tous les jours.

Et ça faisait un peu peur à Benjamin aussi, il se disait qu'il pouvait perdre des liens avec son fils et c'était pour ça que je lui avais assuré que dès que je le pourrais, j'emmènerai Aaron à ses matchs pour qu'il le voit jouer.

C'était le minimum que je pouvais faire.

Alors que j'allais me lever de mon siège, quelqu'un se mettait à taper à ma porte. Je fronçais les sourcils en regardant mon horloge et remarquais qu'il était sept heures et que par conséquent, mes rendez-vous de la journée étaient terminés.

- Oui ? demandais-je pas trop assurée en me relevant.

La porte s'ouvrait sur Benjamin qui la refermait directement derrière lui.

- Bébé ? Qu'est-ce qu'il y a ? je souriais en voyant ses gestes plutôt précipités.

Il se tournait vers moi et je haussais mes deux sourcils quand il mettait son doigt sur ses lèvres pour me faire signe de me taire. Sans rien dire, je m'exécutais en triturant mes mains entre elles. Benjamin fermait à clé derrière lui avant de marcher jusqu'à moi alors que je le regardais de haut en bas.

Ses mains glissaient sur mes joues avant qu'il n'écrase ses lèvres sur les miennes dans un silence. Surprise, j'écarquillais les yeux avant de les fermer et de coller mon corps au sien quand ses doigts descendaient à la chute de mes reins pour me tenir contre lui.

- T'es malade. soupirais-je quand ses baisers coulissaient dans mon cou et que je balançais un peu ma tête en arrière.

Benjamin - C'est pas toi hier qui m'a dit que tu voulais un peu de rebondissement ?

- Dans mon lieu de travail ? rigolais-je alors qu'il me faisait basculer sur mon lit d'auscultation. Imagine quelqu'un arrive. le prévenais-je quand il s'amusait à passer ses mains sous mon haut, un genou sur le lit entre mes jambes.

𝘵𝘩𝘦 𝘵𝘸𝘰 𝘰𝘧 𝘶𝘴Où les histoires vivent. Découvrez maintenant