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Je faisais passer le maillot du Bayern sur mes épaules et le lissais avec mes mains. Ce soir se déroulait un match de Ligue des Champions entre Le Bayern Munich et Naples. Et j'avais dû me soumettre aux demandes de Lucas, c'est-à-dire, de mettre son maillot à son nom. En espérant qu'il joue quand même.
J'envoyais un rapide message à Benjamin pour lui sauter bonne chance avec un petit sourire au coin des lèvres.
"Benjamin - Si je marque, t'acceptes de m'accompagner à la fête foraine ?
Astrid ~ je suis tellement immature que même si tu ne mets pas de buts, je viendrais quand même :)
Benjamin - Ça m'intéresse ça.
Astrid ~ Joues bien hein.
Benjamin ~ Maintenant j'ai la pression, merci Astrid.
Astrid ~ T'inquiètes, je serai dans les gradins à te supporter si ça peut te rassurer ;)
Benjamin ~ Tu veux que Lucas nous tue ?"
Je rigolais en secouant la tête et lui répondais rapidement avant de glisser mon téléphone dans la poche de ma veste Nike simple. En relevant les yeux, je tombais sur Ousmane qui était posé sur l'encadrure de la porte avec les yeux froncés, l'air de chercher quelque chose dans son cerveau.
- Est-ce que tout va bien ? riais-je en enfilant mes baskets, assise sur mon lit.
Ousmane - Attends... Ah je sais ! il me pointait du doigt en se redressant d'un bond, me faisant sursauter.
- Quoi ?
Ousmane - Benjastrid ! Bon ça sonne pas aussi bien que Lucamille mais t'avais pas à t'appeler Astrid aussi.
- De quoi tu parles ?
Ousmane - Je réfléchis à une nouvelle collection.
- Mais ? Je suis pas avec Benjamin.
Ousmane - C'est qu'une question de temps. Si tu laisses tonton Mansour gérer, t'es enceinte dans cinq mois avec la bague au doigt. je roulais des yeux. Tu parlais bien au téléphone avec lui là non ?
- Oui. Mais en amis, je lui souhaitais bonne chance pour ce soir.
Ousmane - Est-ce que t'as dit ça aussi à Lucas ?
- Bah non, il a pas besoin de ça pour savoir que je suis avec lui. Je vois pas le mal.
Ousmane - Regardes toi dans un miroir pour voir à quel point t'es rouge pivoine mais c'est pas grave. il faisait demi-tour et s'arrêtait devant ma porte pour se tourner vers moi. Fais comme Camille.