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𝙰𝚜𝚝𝚛𝚒𝚍 𝙿𝚊𝚟𝚊𝚛𝚍

Refermant ma portière derrière moi, je réprimais un bâillement tout en me dirigeant vers ma maison

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Refermant ma portière derrière moi, je réprimais un bâillement tout en me dirigeant vers ma maison. Il était vingt heures passées et je rentrais seulement maintenant, à cause d'une longue journée au boulot qui avait été très intense. On était dans la période des visites basiques à l'infirmerie, j'avais répété les mêmes gestes et les mêmes questions à toutes les joueuses du club pendant de longues heures.

Heureusement pour moi, ma nouvelle sociabilité et, apparemment, mon accent mi-allemand mi-français trop mignons m'avaient permis de m'intégrer plutôt bien dans l'équipe. J'étais la remplaçante d'une ancienne kiné qui semblait être beaucoup aimée et ça avait été galère au début de me faire une place.

Mais il avait juste fallu que je ramène Rafaël rapidement un soir, après l'avoir récupéré à la crèche, pour que les filles se jettent sur lui en complimentant la belle bouille de mon fils. C'était l'exact intermédiaire entre Benjamin et moi et le rendu était plutôt pas mal pour le coup.

- C'est moi. m'annonçais-je en posant mon sac dans l'entrée, profitant de mon court instant de répit pour enlever mon trench et mes baskets hautes.

- Maman !

Moment de répit vraiment court.

- Coucou mon trésor. souriais-je en me penchant vers mon dernier enfant qui me sautait limite dans les bras avant de le caler sur ma hanche. Comment tu vas ?

- Bien. affirmait-il en bougeant carrément tout son corps pour approuver.

- Vous avez mangé ?

- Non pas encore, papa il finit les pâtes à la boulougnaise.

- La boulougnaise ? répétais-je en riant, marchant à l'aveugle jusqu'à la cuisine dont la porte était fermée. On dit bolognaise, chéri.

- C'est pas la même chose ? ses petits sourcils bruns se fronçaient tandis que je secouais la tête, poussant d'une main la porte pour entrer. Oh, moi je croyais.

- Et t'as fait quoi à l'école aujourd'hui ?

- On a vu les chiffres. Même que je sais compter jusqu'à dix en italien !

Alors que mon fils énumérait dans l'ordre les chiffres de zéro à dix, je plantais mes lèvres sur la joue de mon mari qui souriait tout en faisant touiller sa cuillère en bois dans dans la poêle de viande à la sauce tomate.

- Et dieci ! s'exclamait Rafaël en levant ses bras au ciel tandis que je venais tout juste de le reposer au sol pour faire un vrai bisou à mon grand mouton. Maman t'as vu, je sais faire ! il tirait sur mon pantalon fluide pour attirer mon attention.

𝘵𝘩𝘦 𝘵𝘸𝘰 𝘰𝘧 𝘶𝘴Où les histoires vivent. Découvrez maintenant