QUINZE

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𝙰𝚂𝚃𝚁𝙸𝙳 𝙷𝙾𝙲𝙺

Benjamin - Ça suit toujours derrière ?

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Benjamin - Ça suit toujours derrière ?

- Ouais, ouais.

Le bouclé se tournait vers moi avant d'exploser de rire, constatant que j'étais à au moins dix mètres de lui. Suante et haletante comme un bœuf, je marchais jusqu'à lui en respirant difficilement. Quelle idée aussi d'avoir voulu courir avec lui.

Je posais mes mains sur mes hanches avant d'arriver à la hauteur de Benjamin qui me regardait en souriant.

Benjamin - En même temps, si tu retirais ton gilet, t'aurais peut-être moins chaud. me faisait-il remarquer en pointant du doigt le survet' Nike que m'avait offert Camille pour mes vingt ans.

- Non merci, ça va aller. affirmais-je en serrant ma veste contre moi.

Benjamin - Y a pas de honte à être en brassière de sport devant moi, t'inquiètes.

- C'est gentil mais c'est bon Ben, vraiment.

Il hochait de la tête après m'avoir analysé quelques secondes et je me mordais la lèvre, légèrement mal à l'aise. Purée, il allait me prendre pour une folle. Mais me mettre presque à nu devant un homme, c'était clairement insurmontable pour moi.

Benjamin - Allez viens. je fronçais les sourcils en le regardant alors qu'il se tournait dos à moi avant de se baisser légèrement. On rentrera plus rapidement comme ça.

- Tu veux que je monte sur ton dos ?

Benjamin - C'est ça.

- Mais je suis lourde hein. il roulait des yeux.

Benjamin - Ça va me faire les muscles alors.

- T'es sûr ?

Benjamin - Oui Astrid.

- Comme tu veux. je sautais sur son dos en enroulant mes jambes autour de sa taille alors qu'il passait ses mains sous mes cuisses pour me tenir contre lui. Mais dès que commences à plus sentir ton dos, tu me le dis hein.

Benjamin - T'inquiètes. Accroches-toi bien hein. je posais mes mains à plat sur ses épaules avant d'acquiescer. Préviens moi si tu glisses, ce serait con que tu tombes.

- Pas faux. Allez, hudada !

Le brun se mettait à sourire avant de trottiner le long du chemin du retour. Et honnêtement, c'était tellement mieux comme trajet que de courir, c'était surtout beaucoup moins fatiguant. Je m'amusais parfois à essuyer les gouttes de sueurs sur le front de Benjamin quand il y en avait et finissais par laissais tomber ma tempe contre la sienne en fermant les yeux.

C'était vraiment la première fois où j'étais aussi tactile avec un garçon, d'habitude je les évitais plus qu'autre chose. Mais avec Ben c'était différent, j'avais envie de rester avec lui contrairement aux autres. Les seuls garçons à qui je m'étais vraiment ouverts, c'était Lucas et quelques personnes de ma famille, mais vraiment très peu.

𝘵𝘩𝘦 𝘵𝘸𝘰 𝘰𝘧 𝘶𝘴Où les histoires vivent. Découvrez maintenant