𝙰𝚂𝚃𝚁𝙸𝙳 𝙷𝙾𝙲𝙺
Je claquais la porte d'entrée au nez de Benjamin après avoir passé le pas et grognais en l'entendant se foutre de ma gueule. Il me rejoignait dans la cuisine quelques instants plus tard et j'enlevais directement ses mains de mes hanches, étant dos à lui, affairée à ranger les courses.
Benjamin - Tu vas pas me faire la gueule alors que je la connais même pas. rigolait-il en s'asseyant sur un des plans de travail, une pomme à la main.
- Bien sûr que si je peux. je me raclais la gorge avant de prendre une voix aigüe en exagérant mes mouvements de bras. Oh mon Dieu Benjamin Pavard, vous êtes si mignons, je me mettais à rire de manière exécrable. Et que je te touche le torse en gloussant de rire comme une dinde. Et toi tu disais rien, tu te laissais faire !
Benjamin - Mais je la calculais pas ! J'étais en train de mettre la farine dans le caddie !
- Alors pourquoi tu l'as pas repoussé !
Benjamin - Je suis fatigué ! Les entraînements ça me nique et j'ai pas eu le temps de récupérer cette nuit ! je rougissais violemment, comprenant l'allusion de sa dernière phrase. On va pas s'embrouiller quand même.
- Je te fais pas la gueule, juste que ça me soûle, c'est tout. abdiquais-je en me tournant pour poser le bas de mon dos sur le rebord de l'évier.
Benjamin - C'est ça de sortir avec un footballeur. souriait-il en se rapprochant de moi. Je te jure que j'en ai rien à foutre de cette meuf, je la connais pas et j'ai pas envie de la connaître. Tu devrais même pas avoir à t'en soucier des nanas comme elle. Moi, je ne vois que. il calait ses doigts sur mes joues pour embrasser mon nez. Toi.
- T'es chiant à faire le mec mignon. râlais-je en me détachant de son emprise.
Benjamin - Et tu veux que je fasse quoi alors ?
- Je sais pas ! clamais-je en sortant de la cuisine.
Alors que je pensais avoir bouclé la conversation, mes pieds décollaient du sol en moins de deux et je me mettais à crier dans tous les sens tandis que Benjamin courait jusqu'au jardin avec moi contre son torse. Je gesticulais de partout pour échapper à son emprise mais il me serrait trop fort contre lui.
- S'il te plaît non ! le suppliais-je alors que mon corps était en l'air, juste au dessus de la piscine. Je me suis lavée les cheveux ce matin, s'il te plaît.
Benjamin - J'ai quoi en échange ?
- Je fais à manger. Et je range la cuisine !
Benjamin - Pas assez bébé. En plus, tu t'es pas lavée les cheveux ce matin.
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𝘵𝘩𝘦 𝘵𝘸𝘰 𝘰𝘧 𝘶𝘴
Fanfiction𝗯𝗲𝗻𝗷𝗮𝗺𝗶𝗻 𝗽𝗮𝘃𝗮𝗿𝗱 • (pt.3) L'amour est comme le vent, nous ne savons pas d'où il vient (t1 : 27nov2020 /14aou2021 t2 : 21aou2021 /23oct2021)