QUATRE-VINGT-DIX

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The way he makes me feel, yeah - Can't remember to forget you, Shakira ft

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The way he makes me feel, yeah - Can't remember to forget you, Shakira ft.Rihanna

Les yeux ouverts depuis environ une minute, je fixais le visage endormi d'Astrid, enfoui dans ses bras et ses cheveux bruns légèrement ondulés coulaient le long de ses épaules nues. La couverture abaissée un peu au dessus de la chute de ses reins me laissait le loisir de détailler la peau également dénudée de son dos.

Je voyais le corps de la brune se soulevait quelque peu sous ses respirations calmes et un sentiment incomparable me comprima la poitrine. C'était ce schéma que je voulais voir chaque jour en me réveillant et ça jusqu'à ma mort. Doucement, je me rapprochais d'elle avant d'écarter une de ses mèches de son visage qui me permettait d'apercevoir ses paupières closes et apaisées.

Délicatement, je me penchais pour embrasser sa joue, ne voulant pas plus la réveiller que ça. Me recalant bien sur le ventre, je lâchais mes doigts le long du dos d'Astrid silencieusement et sentais sa peau se tendre sous mon toucher. Elle finissait par grogner en resserrant ses bras avant d'ouvrir doucement les yeux. Nos pupilles entraient en contact et instinctivement, on se mettait à sourire comme deux enfants.

- Salut. murmurais-je alors qu'elle venait se blottir dans mes bras, sa tête coincée dans mon cou. T'as bien dormi ?

Astrid - Un peu mal au crâne mais ça va. riait-elle tandis que j'entourais son petit corps dénudé de mes bras pour la coller complètement à moi.

Le contact de nos peaux nues me mit une décharge électrique et je soufflais doucement avant d'embrasser le crâne d'Astrid longuement, profitant de ce moment juste avec elle. La vérité c'était que j'avais jamais cessé de l'aimer, même quand on s'était dit droit dans les yeux qu'il serait peut-être préférable de rompre. Mais préférable pour qui ?

Certainement pas pour nous. Vu comment la soirée d'hier avait mal débuté avec nous deux en limite crise de larmes, je comprenais bien vite que vivre sans l'autre était impossible. Astrid sans Benjamin ça ne fonctionnait pas et encore moins Benjamin sans Astrid, ça c'était sûr.

Astrid - Je t'aime. soufflait-elle, me faisant longuement fermer les yeux, j'avais tellement rêvé d'entendre cette phrase franchir la barrière de ses lèvres.

- Moi aussi je t'aime. Repars plus jamais. lui demandais-je à la limite du supplice si j'avais forcé un peu plus sur ma voix.

Astrid - Promis.

Elle levait la tête de mon cou avant de me regarder dans les yeux et je calais avec douceur mon doigt sous son menton avant d'écraser mes lèvres contre les siennes. C'était un baiser simple, un contact entre nos bouches complètement closes, Astrid avait horreur des bisous matinaux, elle kiffait pas l'odeur.

𝘵𝘩𝘦 𝘵𝘸𝘰 𝘰𝘧 𝘶𝘴Où les histoires vivent. Découvrez maintenant