la vraie question est : est-ce que vous êtes prêts pour ce chapitre 😬
𝙰𝚂𝚃𝚁𝙸𝙳 𝙷𝙾𝙲𝙺
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Maman - C'est donc vous le fameux Benjamin.
Benjamin - Oui madame.
Du haut de son petit mètre soixante-cinq, ma mère regardait de haut en bas mon copain que je tenais par le bras contre moi et qui avait juste une envie, fuir.
Maman - Alors bienvenue dans la famille mon garçon ! souriait-elle avant de carrément décoller le bouclé de moi pour lui faire un énorme câlin comme seulement elle savait les faire. Si tu savais combien de fois ma fille m'a parlé de toi. Et Benjamin il est parfait, et jamais un homme ne lui arrivera à la cheville.
- Maman ! je la regardais avec de gros yeux.
Benjamin - Elle vous a dit tout ça ?
Maman - Et encore, là c'était juste un résumé. elle lui faisait un petit clin d'œil qui me fit immédiatement rouler des yeux.
Benjamin - Je savais pas ça moi. rigolait-il en tournant sa tête vers moi alors que je lui lançais à son tour un regard noir. Personne m'arrive à la cheville donc ?
- Te sens pas pousser des ailes non plus.
Benjamin - Trop tard chérie. me glissait-il dans l'oreille après s'être séparée de mon envahissante de mère.
Maman - Vous êtes très mignons en tout cas, je comprends le choix de ma fille.
- C'est pas vrai. Si tu comptais me foutre la honte, j'aurais peut-être pas dû ramener Ben.
Maman - Mais n'importe quoi toi. Il fait maintenant parti de notre famille dont nous sommes les seuls membres avec Camille mais c'est déjà un bon début. J'imagine d'ailleurs qu'Astrid a déjà dû tout te raconter sur le passé ?
Benjamin - Ouais. Je crois que je suis au courant de tout.
- Tu l'es.
Benjamin - Alors oui, je sais tout.
Maman - Bien. Tu sais pourquoi on m'a envoyé en asile de fous ?
- C'est pas un asile de fous.
Benjamin - Oui, je sais.
Maman - Intéressant. Tu t'imagines donc bien que si j'apprends que tu as fait du mal à ma petite fille, me taper dix ans en plus ici ne me gênera pas.
- Arrêtes ça.
Benjamin - Je comptais pas lui faire du mal vous savez.
