CINQUANTE-TROIS

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𝙰𝚂𝚃𝚁𝙸𝙳 𝙷𝙾𝙲𝙺

Assise sur les genoux de Benjamin, je suivais la conversation entre Camille et Léna, la copine de Corentin, que je rencontrais enfin

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Assise sur les genoux de Benjamin, je suivais la conversation entre Camille et Léna, la copine de Corentin, que je rencontrais enfin. Les Hernandez nous avaient conviés à un petit goûter improvisé qui faisait directement suite à l'entraînement des bavarois.

Camille - Dis-moi toi. je tournais la tête vers elle alors qu'elle pointait du menton mon fiancé. Pourquoi il sourit autant ton copain là ?

Léna - J'avoue, il a l'air de bonne humeur. Je me demande ce que vous avez fait avant l'entraînement.

- N'importe quoi. mes joues viraient au rouge. Il a le droit d'être content de vivre avec moi, il en a de la chance.

Camille - Arrêtes de traîner avec mon mari je t'en supplie.

Je pouffais de rire en secouant la tête alors que Benjamin caressait le caillou à mon annulaire gauche. On ne l'avait pas encore annoncé à tout le monde pour la simple et bonne raison qu'on ne savait pas du tout s'y prendre. Du coup depuis qu'on était arrivés, il faisait en sorte de cacher la bague en restant à côté de moi, couvrant ma main de la sienne.

Et c'était plutôt efficace puisque personne ne s'en était encore rendu compte.

- Sinon, je regardais Léna, comment ça se passe avec Corentin ?

Léna - Très bien. elle finissait son verre de jus avec un énorme sourire sur le visage. Il m'a demandé de vivre avec lui.

Camille - C'est vrai ?! sa spontanéité faisait grogner son mari qui était en pleine discussion de son côté. On est pas chez les animaux, tu me grognes pas dessus.

Lucas - C'est toi t'hurles comme une pie.

Camille - Tu vas voir ce qu'elle va te faire la pie.

Lucas - Une nuit de folie ?

Camille - Ouais. Sur le canapé. Tout seul.

Je rigolais en les regardant, j'aimerais bien moi aussi finir ma vie comme ça avec Benjamin, sans les engueulades qu'il y avait avec par contre, j'étais beaucoup trop sensible pour supporter une nouvelle embrouille avec monsieur.

Léna - Enfin bref, j'ai hâte quoi.

- Tu m'étonnes, c'est du sérieux là.

Léna - Ouais, on va chez mes parents ce week-end pour qu'ils le rencontrent, je stresse déjà.

- T'inquiètes, ça va bien se passer. Ils habitent où ?

Léna - À Bruxelles.

Lucas - Ah la Belgique. il se mêlait à la conversation avec un air sarcastique sur le visage. Le pays où règne le seum et le chaos.

𝘵𝘩𝘦 𝘵𝘸𝘰 𝘰𝘧 𝘶𝘴Où les histoires vivent. Découvrez maintenant