VINGT

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𝙰𝚂𝚃𝚁𝙸𝙳 𝙷𝙾𝙲𝙺

— Ah mais plus grosse groupie qu'Astrid tu meurs

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— Ah mais plus grosse groupie qu'Astrid tu meurs.

Je relevais la tête vers Nathanaël en fronçant les sourcils et écarquillais directement mes yeux en le voyant penchée sur mon portable. Ma main s'abattait derrière son crâne alors que je jurais quelques insultes espagnoles avant de reprendre mon téléphone.

- Qui t'a permis de fouiller ?

Nathanaël - Pas ma faute s'il s'est allumé tout seul parce-que t'avais reçu un texto.

- C'était pas une occasion pour jeter un œil. grommelais-je en prenant mon portable pour voir que c'était un simple message de la part d'un resto pour des réductions. Pourquoi tu me traites de groupie au fait ? lui demandais-je en me tournant pour ranger mes huiles alors qu'il remettait son haut vu que le massage était terminée.

Nathanaël - T'as carrément mis Benjamin Pavard en fond d'écran alors que vous vous connaissez même pas.

Mes joues rougissaient d'un coup et j'avalais une boule dans ma gorge, merde. Il était vrai que la photo de verrouillage de mon portable était Benjamin torse nu qui tenait Rajah dans ses bras. Mon petit coeur avait fondu devant cette image et je m'étais senti obligée de la garder. Même si comme vengeance, Ben avait décidé de mettre sur son fond d'écran une photo de moi en train de dormir la bouche ouverte. Seul point positif, j'avais le crâne contre son torse et ça montrait clairement donc qu'il avait une copine.

- Je ne suis pas une groupie. riais-je en posant mes poings sur mes hanches.

Nathanaël - Mais avoue que ça reste glauque quand même. T'en as beaucoup des comme ça ? Et puis pourquoi Benjamin Pavard ?

- C'est pour faire parler les cons, allez oust Nathan.

Nathanaël - T'oublies pas de venir au match ce soir hein.

- Non, j'ai mon maillot floqué à ton nom qui m'attend sagement chez moi.

Nathanaël - C'est sûr que tu vas te ramener avec l'ensemble du Bayern avec Pavard dans le dos ouais.

- Oui voilà, tu lis dans mes pensées. rigolais-je en le poussant en dehors de mon cabinet avant de refermer la porte derrière lui.

Cela faisait très exactement neuf jours que j'étais de retour à Reims et autant vous dire que j'étais lessivée. Entre les appels tardifs avec Benjamin à cause de ses entraînements et moi qui finissais parfois mon travail vers neuf heures, presque chaque matin j'étais crevée. Et ça se voyait sur mon visage en plus.

Deux heures plus tard alors que je me préparais pour le match des garçons, j'étais encore et toujours au téléphone avec mon copain. Comme en rentrant c'était certain que j'aurais été lessivée, on a convenu de se sonner un peu plus tôt que d'habitude.

𝘵𝘩𝘦 𝘵𝘸𝘰 𝘰𝘧 𝘶𝘴Où les histoires vivent. Découvrez maintenant