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Benjamin - Bébé ! T'aurais pas vu mon bandeau ?!
Théna - Maman, je trouve plus mon chapeau !
Aaron - Maman tu peux m'aider à faire mon maquillage !
Rafaël - Pi-Pirates !
Je prenais une grande respiration en essayant d'habiller Rafaël qui gesticulait de partout alors que la famille entière avait apparemment besoin d'Astrid.
- S'il te plaît chéri, sois coopératif avec maman. soupirais-je en essayant de bien mettre la capuche crocodile de son petit body-déguisement. Regardes comment t'es beau mon amour. souriais-je en regardant mon fils de trois ans mordre son poing, assis sur la commode de sa chambre. Je vais envoyer une photo pour tes mamies, elles vont te croquer tout cru.
Pour renforcer mes paroles, je me penchais sur le cou de mon bébé avant de faire comme si je le lui mordais, le faisant rire et bouger encore plus. Afin d'éviter le pire, je calais direct mes mains sur ses hanches et le maintenais bien en continuant mes papouilles.
Aujourd'hui, on était le jour d'Halloween et qui disait Jour de la Citrouille, disait grosse fête déguisée chez les Hernandez. Camille avait été claire, on devait impérativement venir dans un costume pour pouvoir entrer chez elle, c'était la règle d'or.
Et puis, j'étais pressée de retrouver tous mes amis, avec le boulot c'était un peu compliqué en ce moment pour les voir tous réunis alors cette soirée s'annonçait pour le mieux.
Aaron - Maman, mon maquillage s'il te plaît.
Je tournais la tête vers mon grand garçon qui venait juste d'arriver à côté de moi et souriais en le regardant, lui aussi était beau.
- Tu veux que je te fasse une cicatrice ?
Aaron - Ouais. Je sais que Bigorneau il en a pas mais je trouve ça stylé.
- D'accord, attends moi dans le salon. Et emmènes Rafaël avec toi.
Mon fils hochait de la tête avant de porter son petit frère et je me mordillais la lèvre en les suivant du regard quand ils quittaient la pièce. Cependant, mon rôle de chef de famille me rattrapait très rapidement quand je voyais Benjamin passer devant la porte, limite en courant.
- Chéri ? Tu cherches encore ton bandeau ? rigolais-je en croisant mes bras sous ma poitrine alors que le bouclé déboulait dans la chambre.
Benjamin - Ouais, impossible de remettre la main dessus et- il s'arrêtait de parler, ses yeux grands ouverts qui me détaillaient de haut en bas et c'était quelques secondes après que ce beau-parleur se mettait à siffler.
